Pour demain dimanche, les autorités viennent de déclencher la procédure d'alerte à la pollution à l'ozone dans les départements des Bouches-du-Rhône et du Var. Il s'agit du deuxième épisode de pollution de ce niveau depuis le 30 juin.
Les préfectures des départements des Bouches-du-Rhône et du Var ont décidé de déclencher pour demain, dimanche, la procédure d'alerte à la pollution à l'ozone, une mesure assortie d'une baisse de la vitesse autorisée sur de nombreux axes.
Dans ces deux départements de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, il s'agit du deuxième épisode important de pollution estivale depuis le 30 juin. En effet, le 30 juin, la procédure d'alerte, de niveau 1 avait déjà été déclenchée.
Dans les Bouches-du-Rhône, la préfecture a annoncé une série de mesures pour tenter de faire baisser la pollution, dont l'abaissement de 20 km/h de la vitesse sur les voies à 130, 110 et 90 km/h. La limite passe à 70 km/h sur les routes à 80 km/h.
De plus, en ce jour de finale de la Coupe du Monde, la préfecture appelle chacun à limiter ses déplacements. Elle demande de privilégier les transports en commun et d'éviter l'emploi de peintures, vernis et solvants. Dans une région où le trafic maritime, des paquebots en particulier, constitue une importante source de pollution, elle demande également aux bateaux à quai de couper dans la mesure du possible les groupes électrogènes pour se brancher sur le réseau électrique du port. Sur le plan sanitaire, les autorités recommandent de limiter ses activités physiques, voire d'éviter de sortir dans l'après-midi pour les plus sensibles.
Le taux maximal de 180 g d'ozone par m3 a été dépassé dès samedi dans le Vaucluse, les Bouches-du-Rhône et le Var, et devrait se maintenir au-dessus de ce seuil dimanche dans ces deux derniers départements, ce qui a conduit au déclenchement de la procédure d'alerte.
La pollution à l'ozone se forme sous l'effet du soleil et des rejets automobiles et industriels dans l'air. Typique des périodes estivales chaudes, elle est irritante pour la gorge, le nez et les yeux. Elle favorise l'asthme et peut même aggraver des troubles cardio-vasculaires ou respiratoires. Femmes enceintes, nouveaux-nés et les personnes atteintes de maladies respiratoires sont particulièrement vulnérables.