Aix-en-Provence : une nouvelle saison de danse "étonnante" avec Preljocaj et le Pavillon Noir

Constellé de 23 spectacles, le programme de la saison 2019/2020 du Pavillon Noir donne envie de danser avec le monde entier tout l’été mais aussi l’automne, en hiver et au printemps !

 

A Aix-en-Provence, la danse contemporaine hisse fièrement le pavillon de la diversité des esthétiques et de la pluralité des expressions.

Dans « sa » maison de la danse, le ballet Preljocaj  sera très présent avec 5 rendez-vous dont la création « Winterreise », ou l’errance d’un amoureux éconduit qui conduit sa vie comme un long suicide au ralenti.

Commandé par la Scala, ce chef d'oeuvre de Schubert, chorégraphié par Angelin Preljocaj, devrait connaître au Grand Théâtre de Provence mais aussi à La Criée, à Marseille, le même triomphe qu’à Milan.
 

En invitant la brésilienne Lia Rodrigues qui a ouvert son école de danse dans une favela de Rio ou l’irlandaise Oona Dooherty, qui revendique une féminité sensuelle et décomplexée, la scène du Pavillon Noir illustre son ancrage assumé dans la société, via des thèmes actuels comme la migration, la violence ou le genre.  

De son côté,  le jeune public pourra faire ses premiers pas avec les créations d’Emilie Lalande, artiste associée du Centre national chorégraphique d’Aix-en-Provence.
 
 

La danse casse les barreaux


C’est une initiative nourrissante et bouleversante qu’Angelin Preljocaj mène en s’investissant à fond dans un atelier avec les femmes détenues de la prison des Baumettes à Marseille.

Condamnées à de longues peines, ces femmes qui n’avaient jamais dansé ont hâte aujourd’hui de rencontrer le public et la scène « comme pour se laver de quelque chose, comme pour montrer une autre image d’elles-mêmes que celle de délinquantes. »
 
 

Classique/contemporain : la belle réconciliation


La Pavillon Noir invite les chorégraphes contemporains qui s’emparent de plus en plus des codes de la danse classique à l’image d’Hervé Chaussard et sa Petrouchka revisitée.

Cette porosité qui donne le meilleur et fait dialoguer les styles met fin au cloisonnement des années 80, quand la danse classique était considérée par le contemporain comme une « léproserie » dont il ne fallait pas s’approcher.

Selon  Angelin Preljocaj,  « reconnaître ses prédécesseurs et le travail qui a été accompli permet de ne pas bégayer,  de ne pas reproduire des choses qui ont déjà été faites, donc d’avancer ».
 
 
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