15 jours après son agression à la prison d'Arles, Yvan Colonna s'est vu accorder une suspension de sa peine. Condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour l'assassinat du préfet Claude Erignac en février 1998, le militant nationaliste est toujours dans le coma dans un hôpital marseillais.
La justice a accordé jeudi une suspension de peine "pour motif médical" au militant
indépendantiste corse de 61 ans, hospitalisé à Marseille après sa violente agression à la prison d'Arles le 2 mars, a appris l'AFP jeudi de source judiciaire.
Ses avocats avaient fait cette demande alors qu'Yvan Colonna est toujours entre la vie et la vie et la mort.
La loi prévoit qu'une peine de prison puisse être suspendue en cas de pronostic vital engagé.
Yvan Colonna a été condamné pour l'assassinat en relation avec une entreprise terroriste du préfet Claude Érignac le 6 février 1998.
Le militant a été violemment agressé par un autre détenu dans la salle de sport de la centrale d’Arles (Bouches-du-Rhône). L'agresseur présumé est un jihadiste de 36 ans, condamné à neuf ans de prison pour association de malfaiteurs terroriste.