LEGISLATIVES. Gros plan sur la 16e circonscription des Bouches-du-Rhône (Arles-Miramas-Tarascon)

13 candidats se présentent à la succession du socialiste Michel Vauzelle qui ne se représente pas. Le FN part à la conquête sur ces terres de Camargue autour d’Arles, dans une 16e circonscription qui s'étend sur les Saintes-Maries-de-la-Mer, Tarascon et une partie d'Istres et Miramas.

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En 2012, le député sortant PS, l’Arlésien Michel Vauzelle avait sauvé son siège à l’Assemblée face la candidate du Front national Valérie Laupies.

La fin de l’ère Vauzelle


Cinq fois élu dans la 16e circonscription (la 1ère en 1988), il avait annoncé en mai 2016, qu’il ne se représenterait pas. Ex-collaboratrice du président Vauzelle à la région, la conseillère municipale d’Arles Nora Mebarek reprend le flambeau du PS dans cette 16e circonscription qui s’étend des Saintes-Maries-de-la-Mer à Istres. Le 23 avril, le parti socialiste a, à peine, dépassé 3 % des suffrages à Tarascon. La mission de Nora Mebarek s’annonce donc des plus difficiles.

Cible du FN


Pour le FN, cette circonscription est l’une des plus gagnables des Bouches-du-Rhône. Présente dans toutes les élections depuis 2012, Valérie Laupies n’a pas réussi à transformer l’essai lors des dernières municipales après être arrivée en tête du 1er tour (39,24 %), mais elle bénéficie d’une bonne notoriété. L'institutrice en ZEP à Tarascon, élue municipale et communautaire, conseillère régionale et membre du bureau politique du FN, part largement favorite.
Le parti de Marine Le Pen a fait de cette circonscription une cible, il faut dire qu’à la présidentielle, le FN a encore marqué des points se plaçant largement en tête du 1er tour et du second aussi, engrangeant notamment 55,51 % des voix à Tarascon le 7 mai.  

Pour Valérie Laupies une question se pose. Que fera-t-elle si elle est élue députée en juin, étant par ailleurs la suppléante de Stéphane Ravier au Sénat qui pourrait lui-même être élu député à Marseille ?
 

La droite divisée


Sous la bannière LR-UDI, la vice-présidente du conseil départemental Marie-Pierre Callet, 58 ans, a été désignée pour descendre dans l’arène. Un combat qui n’effraie pas cette ancienne torera à cheval, aujourd’hui éleveuse de taureaux à Maussane. Un affrontement qui rappelle celui de Marie Sara face à Gilbert Collard dans le Gard, de l'autre côté du Rhône.
Pour en arriver là, Marie-Pierre Callet a déjà remporté une bataille interne difficile face à une grande figure locale depuis 22 ans, Roland Chassain qui se targuait d’être le seul à avoir la notoriété pour faire barrage au FN.

Elu en 2002, il avait perdu son siège en 2007 et échoué à le reconquérir en 2012, laissant un goût amer à droite. Le maire des Saintes-Maries-de-la-Mer, qui avait frôlé l’exclusion pour avoir apporté son soutien à Valérie Laupies face à Michel Vauzelle, avait assuré qu’il irait au combat même sans être investi. Roland Chassain, 70 ans, a finalement renoncé.

Ce n'est pas le cas du trentenaire François Vignaud, originaire de Fontvieille et agriculteur à Arles. Il n’a pas été investi par LR. Exclu du mouvement, il se présente sans étiquette. Il avait soutenu Nicolas Sarkozy à la primaire de la droite.

Un insoumis en arbitre


Compte-tenu du bon score de Jean-Luc Mélenchon à Arles au premier tour de la présidentielle (25,8 %), le candidat de la France Insoumise Gérard Geron, 56 ans, formateur EPS à l’ESPE d’Aix-Marseille espére peser dans la campagne. Ancien du PC où il a milité quelques années, il a été premier adjoint de Frédéric Vigouroux à Miramas avant de se voir retiré ses délégations. Gérard Geron a rejoint Jean-Luc Mélenchon en 2012.
Bien qu’Emmanuel Macron ne soit lui arrivé que 3e au premier tour de la présidentielle avec 17,3 % des suffrages à Arles, Monica Michel compte sur la dynamique du nouveau président pour porter sa candidature sous l’étiquette LREM. Originaire des Seychelles, elle est Arlésienne d'adoption depuis plus de 30 ans. A 62 ans, directrice commerciale du Grand Port de Marseille-Fos depuis 1999, elle se lance dans sa première bataille politique. 

A noter enfin que cette 16e circonscription, le PCF a retiré son candidat "pour que la droite et l'extrême droite soient battues".

Autres candidats dans la 16e circonscription :


► CHAP  Alice Greetham
► LO Guy Dubost
► AE Jules-Adrien Griffoul
► PA Catherine Sibert
► M100 % Rachid Mokran
► DLF Laura Tamborini
► UPR Cyrille Ragonet
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