Le 7 octobre 2023, Israël est attaqué par la branche armée du Hamas palestinien. Plus de 5 000 roquettes sont lancées depuis la bande de Gaza. Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a déclaré la guerre à la Palestine.
Samedi 7 octobre 2023 est une nouvelle date qui marque l’histoire du conflit Israélo-Palestinien. Au petit matin, à 6h30 (5h30 heure française), les sirènes retentissent en Israël. Pour cause, la branche armée du Hamas palestinien a déclenché l'opération "déluge d'Al-Aqsa" contre Israël et lancé plus de 5 000 roquettes depuis la bande de Gaza, qu'il contrôle depuis 2007. Cette offensive militaire massive intervient après quelques mois de trêve et cinquante ans et un jour après le début de la guerre israélo-arabe de 1973 qui avait pris Israël totalement par surprise en plein Kippour.
La réponse d'Israël
Il n’aura fallu que quelques heures à Yoav Gallant, ministre de la Défense israélien, pour réagir. "Le Hamas a fait une grave erreur ce matin en déclenchant une guerre contre l'État d'Israël", les soldats israéliens "sont en train de combattre l'ennemi à chaque endroit". Un peu plus tard, le Premier ministre Benyamin Nétanyahou a prévenu que le Hamas "paier[ait] un prix sans précédent" pour sa "guerre". Il a également juré d'utiliser "toute la puissance" de l'armée pour venger "une journée noire". "Ce qui s'est passé aujourd'hui est sans précédent en Israël", a-t-il reconnu lors d'une allocution télévisée. "Tous ces endroits où le Hamas se cache (...) nous allons en faire des ruines", a-t-il promis. Dimanche, il a averti les Israéliens qu'ils étaient "embarqués dans une guerre longue et difficile".
En riposte, l'armée israélienne a déclenché l'opération "Sabres d'acier" et samedi 7 octobre, en milieu de matinée, le lieutenant-colonel Richard Hecht, porte-parole de l'armée israélienne, a affirmé que les troupes s’étaient engagées dans des combats au sol en territoire israélien en "plusieurs endroits autour de la bande de Gaza" contre des combattants infiltrés qualifiés de "terroristes".
Une attaque qui ne manque pas de faire réagir les politiques des Bouches-du-Rhône.
"Une violation du droit international", pour Benoit Payan, maire de Marseille
Benoît Payan, maire de Marseille, se dit "horrifié par les attaques terroristes du Hamas en Israël", dans un message publié sur X (anciennement Twitter). Il apporte son "soutien aux citoyens israéliens victimes de cette folie", avant d’ajouter "le terrorisme contre des civils est lâche et insupportable. C’est une violation du droit international." Il demande à ce que cette "escalade de violence" cesse.
Martine Vassal, présidente du Département, affiche, elle aussi, un message de "solidarité avec Israël et sa population suite aux attaques des terroristes du Hamas."
La solidarité "des peuples agressés et plongés dans la guerre", de la part de la Région Sud
Dans un communiqué de presse, la Région Sud se montre "solidaire des peuples agressés et plongés dans la guerre". Elle a fait le choix de faire hisser les drapeaux de trois nations agressées et en guerre – Ukraine, Arménie et Israël-, comme témoignage de soutien aux peuples de ces nations. "États souverains, libres et protégés par le droit international, ils méritent notre soutien et notre engagement à leurs côtés". Renaud Muselier, président de la région Provence-Alpes Côte d’Azur, appelle chacun à "prendre position : soutien aux peuples agressés qui veulent vivre libres, soutien aux peuples attaqués conformément au droit international. Soutien total à Israël et au peuple israélien !"
"Stop à l'escalade", réclame le groupe parlementaire LFI-Nupes
De son côté, le groupe parlementaire La France insoumise – Nupes, demande de "stopper l’escalade", dans un communiqué de presse. "Nous déplorons les morts israéliens et palestiniens. Nos pensées vont à toutes les victimes. L’escalade actuelle risque d’entraîner un cycle de violences infernales. La France, l’Union européenne et la communauté internationale doivent agir sans délai pour empêcher cet engrenage." Le groupe espère un cessez-le-feu et la protection des populations. Un communiqué qui a notamment été partagé et soutenu par Hendrik Davi, député LFI-Nupes de Marseille et Sébastien Delogu, député LFI-Nupes.
Gisèle Lelouis, député Rassemblement national des Bouches-du-Rhône montre sa solidarité avec le peuple israélien, "victime d’un raid du Hamas", sur X. "Israël, unique démocratie dans la région, lutte contre la haine et la barbarie islamiste".
"L'ONU doit condamner immédiatement et sans réserve cette attaque", réclame Christian Estrosi
Les politiques azuréens affichent, eux aussi, leur soutien au peuple israélien. Christian Estrosi, maire de Nice et président de la métropole. "C'est un crime contre l'humanité qui est en cours, nous devons réagir. Après la France et la Constitution européenne, le Conseil de sécurité de l'ONU doit condamner immédiatement et sans réserve, cette attaque d'une lâcheté absolue", relate-t-il dans un message vidéo publié sur X. Dans un communiqué de presse, le maire invite à un rassemblement en soutien au peuple d'Israël, lundi 9 octobre à 14h00, devant la mairie de Nice.
Eric Ciotti, président Les Républicains, partage cet avis que la "communauté internationale doit sanctionner lourdement l'autorité palestinienne. L'Europe doit couper tout financement de façon immédiate", déclare-t-il sur X.
"Ni ambiguïté ni faiblesse dans le soutien au peuple et à l'État israéliens", juge David Lisnard, maire de Cannes
Le maire de Cannes, David Lisnard, décrit sur le réseau social une situation d'un "degré de gravité jamais atteint". Il affirme qu'il ne peut y avoir "ni ambiguïté ni faiblesse dans le soutien au peuple et à l'État israéliens après ces attaques ultra violentes menées par les commandos terroristes islamistes du Hamas".
Selon les derniers bilans, les combats ont fait "plus de 200 morts" et "plus de 1 000 blessés" côté israélien, selon l'armée. Dans la bande de Gaza, le Hamas a dénombré 232 morts et 1 697 blessés.