Aujourd'hui, c'est la 13ème fois dans les Bouches-du-Rhône que le pic de pollution à l'ozone est atteint. Atmosud, l'observatoire de la qualité de l'air dans notre région, alerte sur les dispositions à prendre.
Plus il fait chaud et plus la qualité de l'air se dégrade. Or, avec la période de canicule que nous vivons, la production d'ozone ne fait qu'augmenter.
"Le soleil et la chaleur renforcent les réactions chimiques dans l'air. Alors, les particules polluantes, qu'elles soient urbaines ou industrielles, vont se transformer en ozone, un gaz nuisible à notre système respiratoire", schématise Stéphane Castel, de l'Atmosud.
D'où proviennent ces particules polluantes? Pas de mystère, elles sont produites par l'activité humaine. Le trafic routier en est la cause majoritaire. Les rejets industriels, également, mais aussi l'activité domestique, avec l'utilisation de colle et de peintures.
Un observatoire pour alerter autorités, industriels et citoyens
Atmosud dispose de plus de 70 stations de mesure dans le département. Des dispositifs de modélisation calculent les niveaux d'ozone, et ensuite, l'observatoire envoie des alertes. Les industriels doivent alors appliquer les instructions de la préfecture, comme réduire leurs émissions en diminuant l'activité.
À l'échelle individuelle, les actions comptent également. Éviter les trajets en automobile et privilégier les transports en commun s'avèrent utile. "Il faut qu'on soit nombreux à agir", incite Stéphane Castel, afin que l'impact soit d'autant plus bénéfique.
D'un simple malaise au malaise cardiaque
L'ozone est un gaz irritant et ses effets peuvent s'avérer nocifs. Les conséquences peuvent aller d'un simple malaise à un malaise cardiaque. Notamment pour les personnes les plus à risques (personnes âgées, enfants en bas âge et personnes ayant des problèmes respiratoires ou cardiaques).
Conseil pour tous, quand on le peut: réduire les efforts physiques et se protéger du soleil et de la chaleur.
Pour rappel, la pollution de l'air tue 40.000 personnes chaque année, en France, selon Santé publique France.