Cinq ans de prison pour un lycéen accusé d'avoir battu à mort un septuagénaire à Mimet

Un lycéen de 19 ans vient d'être condamné à 5 ans de prison dont un avec sursis pour avoir battu à mort un septuagénaire en 2014 à Mimet (Bouches-du-Rhône). Sa petite amie a été condamnée à 4 ans. Quatre jeunes comparaissaient devant la Cour d'Assises des mineurs d'Aix-en-Provence.

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La cour d'assises des mineurs des Bouches-du-Rhône a condamné vendredi à cinq ans de prison, dont un an assorti d'un sursis avec mise à l'épreuve, un lycéen auteur de violences volontaires mortelles commises contre un septuagénaire, le soir d'Halloween 2014 à Mimet, près d'Aix-en-Provence.

L'excuse de minorité

Les jurés ont admis l'excuse de minorité pour ce garçon sans histoire, âgé de 16 ans au moment des faits. L'avocat général Pierre Cortès avait requis, mercredi, quatorze ans de réclusion criminelle contre lui, seul des douze accusés à être toujours détenu. Condamnée elle aussi pour violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner, sa petite amie s'est vue infliger quatre ans de prison dont deux ans avec sursis mise à l'épreuve. La cousine de cette dernière a été condamnée à un an de prison avec sursis. Un quatrième accusé qui avait porté un unique coup de pied à Jean Jelencik, 78 ans, a bénéficié d'une requalification en non-assistance à personne en danger et a été condamné à deux ans de prison avec sursis. Ce jeune homme attribuait son geste à sa volonté de secourir une des deux jeunes filles prises à partie par la victime.

Sorti avec un baton

Le 31 octobre 2014, Jean Jelencik était sorti de chez lui avec un bâton pour faire cesser le tapage de jeunes gens lançant des pétards et des fusées. Tombé au sol lors d'une échauffourée, il avait été frappé par les jeunes filles tandis que l'accusé principal lui portait des coups de pied au visage. Ancien technicien de l'aérospatiale, la victime avait succombé deux semaines plus tard.

Non-assistance à personne en danger

L'année précédente, toujours à Halloween, la même scène s'était déroulée. Mais Jean Jelencik, armé cette fois d'un fusil, avait fait fuir les jeunes. Sur les huit accusés jugés pour non-assistance à personne en danger, quatre ont été acquittés et quatre autres condamnés à des peines entièrement couvertes par le sursis, allant de trois mois à deux ans. Les secours avaient été prévenus tardivement et anonymement par une partie seulement des jeunes gens.
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