Gemalto a annonce la suppression de 288 emplois en France dans le cadre d'un projet de réorganisation de ses activités en France destiné à sauvegarder sa compétitivité. Les sites de Gémenos et La Ciotat sont concernés.
Gemalto, spécialiste français de la sécurité numérique, Gemalto est confrontré à des difficultés sur ses marchés historiques des cartes SIM et des cartes bancaires à puce. Le groupe a présenté aux salariés son projet de réorganisation qui "concerne les différentes activités opérationnelles (...) ainsi que les fonctions support du groupe dans leur ensemble".
Une trentaine de reclassements
Au total 288 suppressions d'emplois sont prévus, dont 126 à Gémenos et 66 à La Ciotat dans les Bouches-du-Rhône, les sites plus impactés. Un porte-parole de Gémalto assure qu'il y aura "262 licenciements potentiels maximum" et une trentaine de reclassements envisagés.
VIDEO. Réactions de représentants du personnel à La Ciotat :
Le groupe a annoncé 66 suppressions d'emplois sur le site de La Ciotat.
a indiqué à Frédéric Vasnier, vice-président en charge des services mobiles et de l'internet des objets.Le marché se tasse, il est en forte baisse, et il le sera pendant les années qui viennent jusqu'à tant que cette nouvelle génération de cartes SIM arrive un jour,
Fusion de deux usines en Chine
Le groupe français est parallèlement confronté à un trou d'air après la conversion --tardive, et très rapide-- des Etats-Unis aux cartes à puce. Les banques, magasins et autres organismes de crédit croulent sous les stocks après en avoir acheté trop, et une normalisation du marché n'est pas attendue avant plusieurs trimestres.
Gemalto a déjà réduit ses effectifs depuis avril, avec la fusion de deux usines en Chine, des réductions de capacité sur le marché américain et une restructuration engagée à l'été dans la filiale Netsize (paiement par SMS) à Meudon, a relevé Frédéric Vasnier. Le groupe dont le siège social est à Amsterdam compte quelque 15.000 employés dans le monde.