Les agents de la sûreté de l'aéroport de Marseille Provence étaient appelés à débrayer jeudi à l'occasion de la journée de mobilisation nationale dans la fonction publique. Le mouvement n'a pas d'impact sur le trafic aérien.
Ils sont entre autres chargés de contrôler les passagers et leurs bagages avant l'embarquement. À Marignane, les agents de sûreté de l'aéroport sont au nombre de 317, ils sont salariés de la société ICTS Marseille.
À l'occasion de la grande journée de mobilisation interprofessionnelle ce jeudi, la CFTC a déposé un préavis.
Les revendications portent sur les salaires, les conditions de travail et le manque d'effectifs.
"Ça fait 10 ans que nous sommes avec cette société sur l'aéroport et on a eu la dernière augmentation de 1,7 % il y a sept ans et depuis on n'a plus rien eu", explique Maguy Blanc, déléguée CFTC.
"Quand ICTS est arrivée, on était plus de 400, le ménage a été fait, maintenant on est 317", précise la syndicaliste. "Et il y a plus de temps partiel que de temps complet", ajoute-t-elle.
Maguy Blanc souligne aussi la dégradation des conditions de travail dans le contexte de la crise sanitaire avec notamment un recours au chômage partiel et de fréquentes modifications de planning pour les agents.
Au-delà de cette journée de mobilisation, la déléguée CFTC indique qu'une action nationale est envisagée en février avec les autres sociétés de sûreté aéroportuaires.
Selon la direction de l'aéroport Marseille Provence, le mouvement n'a pas eu de conséquence sur le trafic aérien. Pas plus que la mobilisation interprofessionnelle lancée à l'échelle nationale ce jeudi.