Affaire du château de la Buzine : accusé d'homophobie, Nicolas Pagnol veut porter plainte contre trois adjoints marseillais

Le petit-fils de Marcel Pagnol est critiqué pour avoir utilisé le terme "lopette", une insulte qui vise de manière péjorative les homosexuels, dans un de ses tweets.

Le conflit semble parti pour durer. Le petit-fils de l'écrivain Marcel Pagnol, Nicolas Pagnol, a décidé, vendredi 7 juillet, de porter plainte contre trois adjoints marseillais. A l'origine de cet énième rebondissement autour de la gestion du château de la Buzine, un tweet partagé, jeudi, par Nicolas Pagnol dans lequel il écrit qu'il est "navrant de voir à quel point ceux de vos amis que vous pensiez être de valeur se révéler être des lopettes".

Un message qui a provoqué l'indignation de plusieurs élus, notamment de l’adjoint marseillais chargé de la lutte contre les discriminations, Théo Challande Nevoret, qui a jugé ces propos comme étant homophobes. Sur son compte Twitter, le petit-fils de l'écrivain a d'abord ironisé sur la situation.

“Si ça avait visé un homosexuel, ou si j’avais fait une quelconque référence à l’homosexualité dans mon message, ça aurait été intolérable – et évidemment condamnable”, s'est défendu vendredi le petit-fils de l’écrivain auprès de Nice Matin.

Une plainte "pour harcèlement et diffamation"

Il a ensuite déclaré vouloir porter plainte "pour harcèlement et diffamation" contre trois élus de la mairie de Marseille ayant tweeté à ce propos, Théo Challande Nevoret, mais aussi Pierre Huguet, chargé de l’éducation, et Jean-Pierre Cochet, chargé de la sécurité civile.

Face à cela, Théo Challande Nevoret a annoncé qu'il déposera plainte également à l'encontre de Nicolas Pagnol.

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