Après l'agression au couteau d'un élève au lycée Artaud, les enseignants veulent plus de sécurité

Suite à l'agression d'un élève, frappé avec un couteau, la semaine dernière devant le lycée Antonin Artaud à Marseille (13e arrondissement), les enseignants sont en état de choc et demandent des solutions durables. Le recteur s'est rendu sur place ce lundi matin.

Le personnel du lycée Antonin Artaud de Marseille est toujours sous le choc. La semaine dernière, un élève de 17 ans a été agressé devant les grilles de l'établissement. Il a reçu un coup de couteau alors qu'il prenait la défense d'un groupe de quatre jeunes filles importunées par des personnes extérieures à l'établissement.

"Il a risqué sa vie"


J'ai tenu à rencontrer le jeune Nicolas qui a fait preuve d'un très grand courage et d'une très grande détermination, et qui objectivement a risqué sa vie, il faut bien avoir conscience de cela,

a expliqué le Recteur d'académie Bernard Beignier qui s'est rendu sur place ce lundi matin et a également rencontré les parents du jeune homme et les enseignants.

Il a par ailleurs tenu à voir, dit-il, "comment Nicolas sera suivi ainsi que les quatre jeunes filles, à l'origine elles-mêmes menacées par ces quatre voyous".

Pour ce qui est de la question de la sécurité, le recteur rappelle : "tout ce qui est à l'intérieur d'un établissement relève de l'Education nationale, tout ce qui est à l'extérieur relève des autres pouvoirs, en particulier de la police et du ministère de l'Intérieur, mais notre devoir c'est de travailler en relation étroite avec les services de police pour qu'il y ait une présence sur le terrain", ajoutant

ce qui dissuade les voyous d'agir c'est la présence policière sur le terrain.


Rondes de police


Le lycée, situé dans le 13e arrondissement, est déjà équipé de hautes clôtures, d'un sas de sécurité et de caméras de vidéosurveillance. Mais pour les enseignants, c'est insuffisant. La responsable du SNES souligne que ce n'est pas la première fois qu'il y a des problèmes de sécurité aux abords de l'établissement et demande que les autorités apportent une solution globale et durable :

"Ce que nous souhaitons, c'est que puissent être mises en place des rondes de police plus régulières et voir comment augmenter la présence humaine autour de ce lycée qui est un lieu de passage. Ce qui nous inquiète aussi c'est que ce sont souvent des jeunes filles qui sont molestées, ce qui montre aussi un problème de société sur lequel nous travaillons et sommes vigilants au sein de l'établissement".

 

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