Une attaque massive a touché le réseau de la SNCF en France, vendredi, à la veille d'un week-end chargé de chassé-croisé de vacanciers. Un acte de malveillance sur le réseau TGV Sud-Est avait déjà été repéré lors du passage de la flamme à Marseille.
Une attaque massive sur le réseau ferroviaire à quelques heures de la cérémonie des JO de Paris 2024. La SNCF a été victime de plusieurs incendies volontaires, dans la nuit de jeudi 25 au vendredi, 26 juillet, endommageant des installations sur les lignes Grande Vitesse Atlantique, Nord et Est. Plus de 800 000 voyageurs ont été impactés, a indiqué la SNCF. Sur la LVG Sud-Est un acte de malveillance a été déjoué. "Il ne fait aucun doute, que la tentative d'incendie a un lien avec les autres attaques, nous n'avons pas d'informations supplémentaires à communiquer pour l'instant," a expliqué le service communication de la SNCF Paca à France 3 Côte d'Azur. Une enquête est en cours pour tenter de retrouver les auteurs de ces sabotages.
Quatre engins incendiaires retrouvés près d'Aix-en-Provence
Le réseau TGV Sud-Est a déjà été visé par une tentative de sabotage similaire lors de l'arrivée de la flamme olympique à Marseille, le 8 mai. Des câbles avaient été découverts incendiés sur la ligne LGV Marseille-Paris, ainsi quatre engins incendiaires, à 4 km d'Aix-en-Provence, selon les informations de France Télévisions.
A l'intérieur de ces engins, des bouteilles, les policiers avaient retrouvé un liquide jaune et une mèche accompagnée de savon et de sciure pour accélérer la combustion. Une enquête a été ouverte par le parquet de Marseille. La Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS) 13 et la sous-direction antiterroriste (SDAT) ont été saisis.