Le 1er octobre 2017, Mauranne et Laura étaient assassinées gare Saint Charles à Marseille. Ce mercredi 8 janvier, le tribunal administratif de Lyon examine les recours des familles qui souhaitent la reconnaissance de la responsabilité de l'Etat. Leurs avocats pointent de nombreux dysfonctionnements.
Le tribunal administratif vient d'examiner mercredi 8 janvier les recours des familles de Mauranne et Laure, assassinées lors d'un attentat en octobre 2017 à la gare Saint-Charles de Marseille.
Les proches des deux étudiantes demandent la reconnaissance de la responsabilité de l'Etat pour faute. Pour eux le drame aurait pu être évité.
Le rapporteur public a lui plaidé non coupable dans ce dossier.
Deux recours déposés en septembre 2018
Un an après l attentat, les proches des deux jeunes filles (Mauranne, 20 ans et Laura, 21 ans) demandaient déjà que le tribunal reconnaisse la responsabilité de l'Etat pour faute.Deux ans après l'attentat, les parents de Mauranne et de Laura se battent toujours pour que la responsabilité de l'État soit reconnue. Dans leur volonté d'attaquer l'Etat, les familles de deux victimes dénoncent de nombreux dysfonctionnements, notamment la veille de l'attentat.
L'assassin remis en liberté la veille du drame
Le 30 septembre 2017, Ahmed Hanachi, l'homme de 29 ans qui a assassiné à l'arme blanche Mauranne et Laura, avait été arrêté et placé en garde à vue, pour vol à l'étalage dans un centre commercial de Lyon.
Suite à un imbroglio administratif il avait été libéré quelques heures plus tard. Le 1er octobre 2017, les deux étudiantes, étaient assassinées par ce ressortissant tunisien en situation irrégulière devant la gare Saint-Charles, à Marseille.
Deux ans après ces faits, les parents des deux jeunes victimes, continuent de se battre pour que la responsabilité de l'État dans ce dramatique imbroglio juridique soit reconnue.
"Le meutrier a été libéré alors qu'il ne devait pas l'être c'est inacceptable", explique la mère de Mauranne en novembre 2019.
"Dans les mémoires, il était dit qu'il n'y avait aucun lien de cause à effet entre la libération du meurtrier et le meurtre. Là clairement on est très en colère, on ira jusqu'au bout."