Bordeaux-OM: La malédiction olympienne continue même si l'OM ramène un point

Un seul petit point mais précieux. En arrachant le nul in extremis sur la pelouse Bordelaise, les olympiens n'ont pas conjurer le sort ( 40 ans sans victoire) mais s'en sortent plus que bien. L'absence de Luiz Gustavo a vraiment pesé hier soir sur la rencontre. 

A l'ultime seconde!
Morgan Sanson a offert à Marseille un nul heureux (1-1) en toute fin de match (90e+4) à Bordeaux, dimanche soir en clôture de la 13e journée de L1.
Cruel pour les uns, tout bénéfice pour les autres, ce point ramené par les Marseillais comptera peut-être cher dans six mois lors du décompte final.
En attendant, l'OM n'a pas su profiter du nul de Lyon pour prendre pied sur le podium, son objectif au coup d'envoi et reste 4e au classement.
Il n'a pas non plus mis fin à son historique série d'insuccès en Gironde (40 ans) mais le dénouement réconfortera les hommes de Rudi Garcia, sur courant très alternatif pour cette reprise après la coupure internationale.

Luiz Gustavo: une absence de taille

Est-ce l'absence de son régulateur brésilien Luiz Gustavo, suspendu, qui a fait d'entrée tergiverser ses remplaçants désignés ?
C'est à se demander, quand au bout de deux minutes De Preville a intercepté une passe trop molle d'Anguissa à Sanson, avant de s'avancer tranquillement et d'ajuster
Mandanda d'une frappe brossée poteau rentrant (1-0).

"On est revenus au score mais on n'a pas été bons ce soir. On doit viser plus haut. En première mi-temps, ils ont été bons parce qu'on leur a laissé beaucoup de ballons.
On n'a pas fait un bon match. Il ne faut pas oublier qu'il nous manque un leader (Luiz Gustavo, suspendu). On n'a pas perdu, on reste sur notre lancée." a commenté Adil Rami (défenseur de Marseille) après la rencontre.

Payet décevant 

Pour faire la différence, l'OM escomptait beaucoup du retour de Payet, qui n'avait plus joué depuis le Clasico. Le capitaine a tenté d'accélérer le jeu d'entrée mais il s'est heurté à un Toulalan impérial malgré son torticolis, et ses coups francs n'ont pas porté le danger recherché. Il est sorti à la pause.

Thauvin costaud et Sanson salvateur

En attaque, Thauvin a été à son niveau, enrhumant constamment Pellenard, sollicitant Costil de loin.
Sanson monta lui aussi de niveau quand il est monté d'un cran après la pause avec d'abord des centres dangereux avant son but libérateur.

Ca a payé à la fin, tant mieux.

"J'étais un peu trop bas en première période, on n'arrivait pas à trouver du jeu entre les lignes. A la mi-temps, on s'est dit les choses. J'ai essayé d'apporter entre les lignes. En première période, on a manqué de justesse technique, on a perdu trop de ballons. En deuxième, on a essayé de faire mieux à ce niveau-là, de mettre plus de rythme. Ca a payé à la fin, tant mieux. Ce point est très important, on les laisse à distance. C'est un point qui va compter à la fin." a détaillé à la fin du match Morgan Sanson (buteur et milieu de Marseille) au micro de C+.

Mitroglou, il est où?

C'était peu, limite désespérant à voir encore Mitroglou errer sans pouvoir peser, jusqu'à cette tentative à la 91e minute, en pivot, qu'il expédiait au dessus du
but de Costil. En défense, les contres girondins ont rarement inquiété l'arrière-garde marseillaise, pourtant pas des plus sereines même si Mandanda n'a eu qu'un ballon de Sankharé à repousser après la pause.