Ils viennent de Paris, ont fait 13 heures de voyage pour arriver jusqu'à Marseille et sont là pour travailler. Les chevaux de l’escouade de la Garde Républicaine doivent maintenant s'habituer à la chaleur et à l'air marin. Leur mission : surveiller tout en gardant une image rassurante.
Ils vont intervenir pendant six mois, notamment sur les festivals, les plages et les abords du stade Vélodrome. C'est une période d'essai pour ces chevaux remarquablement dressés. Avec leurs cavaliers, gendarmes, ils vont surveiller la voie publique. Gare aux pickpockets et autres cambrioleurs, le cheval donne de la hauteur à son cavalier qui dispose alors d'un champ de vision incomparable.
Ils sont actuellement accueillis au centre équestre du parc Pastré, dans le 8e arrondissement de Marseille.
Reportage de Mélanie Frey, Valérie Bour et Sophie Baix :
Intervenant du reportage :
- Capitaine Santer, garde républicaine
- Gaël Terrom, convoyeur de la Garde Républicaine
- David Cauchy, gendarme cavalier
La prise en charge de la gendarmerie à cheval a coûté 250 000 euros, financés par le département des Bouches-du-Rhône. Si l'essai s'avère concluant, le Conseil départemental étudiera une éventuelle Garde républicaine pérenne, cette fois, à Marseille et alentours.
#Sécurité | Arrivée des 7 chevaux de l’escouade de la #GardeRépublicaine qui se délocalise à #Marseille.
— Bouches-du-Rhône (@departement13) 23 avril 2018
C’est la première fois en 120 ans qu'un escadron du régiment de la cavalerie s’implante en dehors de la capitale https://t.co/dW48MyPmsb pic.twitter.com/CV3LFHebkD