Selon Éric Lanzarone, Pfizer bénéficie d'une clause de non-responsabilité en cas d'effets secondaires liés au vaccin, en vertu d'un contrat signé avec l'État français, ce que Pfizer ne dément pas.
Aussitôt publiée, la vidéo a été largement partagée.
Sur Twitter, France 3 Provence-Alpes a relayé un extrait d'interview du journal télévisé de 19 heures, samedi 29 janvier, durant laquelle Éric Lanzarone, avocat de Marseille défendant un enfant de 13 ans ayant perdu la vue à 90 % suite à sa première injection, dénonce la non-responsabilité de Pfizer en cas d'effets indésirables liés au vaccin, une protection selon lui contractuelle.
"Je suis allé chercher le contrat sur le site de la Commission européenne, contrat qui a depuis disparu. Y figurait une clause qui dédouane la société Pfizer de toute responsabilité dans le cas de survenance d'effets indésirables potentiels", affirme-t-il.
L'extrait est disponible ci-dessous :
Scandale d'Etat ? #Pfizer non responsable en cas d'effets indésirables, selon une clause du contrat signé avec l'Etat français. Me Lanzarone, attaque la société au nom de son client, un enfant de 13 ans qui a perdu 90% de la vue après sa première dose. pic.twitter.com/IiVuvqGIuW
— France 3 Provence (@France3Provence) January 29, 2022
S'il est impossible d'engager la responsabilité de Pfizer, comme l'affirme l'avocat, comment son client peut-il obtenir des compensations financières ? C'est tout le combat qu'il cherche à mener.
De multiples réactions
Depuis sa publication et à l'heure où nous écrivons, la vidéo a été retweetée plus de 4.000 fois et visionnée près de 100.000 fois. Les internautes hostiles à la politique vaccinale du gouvernement français s'en sont donné à cœur joie.
"Ça fait juste 1 an qu'on le crie haut et fort et que la presse fait la sourde oreille", peut-on lire en commentaire.
Autre exemple : "Les médias découvrent seulement maintenant les infos qu'on connaît depuis le début et qui ont fait de nous des complotistes !"
Précisons d'emblée que dans cette affaire, France 3 Provence-Alpes ne prend en aucun cas partie. Ce sera à la justice de se prononcer.
La réponse de Pfizer
De son côté, la société pharmaceutique a accepté de répondre par mail à nos questions.
N'opposant pas clairement de démenti aux accusations de Me Lanzarone, Pfizer indique ne pas vouloir commenter "les clauses incluses dans [ses] contrats signés avec les États ou la Commission européenne".
L'entreprise précise encore ceci : "Le principe général en matière de contrat est la liberté contractuelle, c’est-à-dire que les parties qui concluent un contrat acceptent les règles qui s’appliquent à son exécution. Toutes les clauses sont donc imaginables."
Toutes les clauses sont imaginables, y compris une clause de non-responsabilité, pouvons-nous lire entre les lignes.
La suite au prochain épisode, mais la patience est de mise : le recours de Me Lanzarone devrait aboutir d'ici deux ans.