Covid : un avocat de Marseille dépose un recours contre Pfizer, les réseaux sociaux s'emballent

Selon Éric Lanzarone, Pfizer bénéficie d'une clause de non-responsabilité en cas d'effets secondaires liés au vaccin, en vertu d'un contrat signé avec l'État français, ce que Pfizer ne dément pas.

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Aussitôt publiée, la vidéo a été largement partagée.

Sur Twitter, France 3 Provence-Alpes a relayé un extrait d'interview du journal télévisé de 19 heures, samedi 29 janvier, durant laquelle Éric Lanzarone, avocat de Marseille défendant un enfant de 13 ans ayant perdu la vue à 90 % suite à sa première injection, dénonce la non-responsabilité de Pfizer en cas d'effets indésirables liés au vaccin, une protection selon lui contractuelle.

"Je suis allé chercher le contrat sur le site de la Commission européenne, contrat qui a depuis disparu. Y figurait une clause qui dédouane la société Pfizer de toute responsabilité dans le cas de survenance d'effets indésirables potentiels", affirme-t-il.

L'extrait est disponible ci-dessous :

S'il est impossible d'engager la responsabilité de Pfizer, comme l'affirme l'avocat, comment son client peut-il obtenir des compensations financières ? C'est tout le combat qu'il cherche à mener.

De multiples réactions

Depuis sa publication et à l'heure où nous écrivons, la vidéo a été retweetée plus de 4.000 fois et visionnée près de 100.000 fois. Les internautes hostiles à la politique vaccinale du gouvernement français s'en sont donné à cœur joie.

"Ça fait juste 1 an qu'on le crie haut et fort et que la presse fait la sourde oreille", peut-on lire en commentaire. 

Autre exemple : "Les médias découvrent seulement maintenant les infos qu'on connaît depuis le début et qui ont fait de nous des complotistes !"

Précisons d'emblée que dans cette affaire, France 3 Provence-Alpes ne prend en aucun cas partie. Ce sera à la justice de se prononcer.

La réponse de Pfizer

De son côté, la société pharmaceutique a accepté de répondre par mail à nos questions.

N'opposant pas clairement de démenti aux accusations de Me Lanzarone, Pfizer indique ne pas vouloir commenter "les clauses incluses dans [ses] contrats signés avec les États ou la Commission européenne"

L'entreprise précise encore ceci : "Le principe général en matière de contrat est la liberté contractuelle, c’est-à-dire que les parties qui concluent un contrat acceptent les règles qui s’appliquent à son exécution. Toutes les clauses sont donc imaginables."

Toutes les clauses sont imaginables, y compris une clause de non-responsabilité, pouvons-nous lire entre les lignes.

La suite au prochain épisode, mais la patience est de mise : le recours de Me Lanzarone devrait aboutir d'ici deux ans. 

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