Les actions de la nouvelle cellule IMPACT, de la police de Marseille ont permis de démanteler un réseau de trafic d’armes sur le département des Bouches-du-Rhône.
Lundi et mardi derniers, la Brigade de répression du banditisme (BRB) de la Police Judiciaire a placé en garde à vue neuf personnes dans le cadre d’une information judiciaire ouverte le 16 août 2022.
"Les chefs d'acquisition sont détention, offre ou cession non autorisées de matériel de guerre, arme, munition ou de leurs éléments essentiels de catégorie A et B, en réunion, et participation à une association de malfaiteurs en vue de délits punis de dix ans d’emprisonnement, pour des faits commis dans les Bouches-du-Rhône en 2022", indique la procureure de Marseille Dominique Laurens.
A l’issue de ces gardes à vue, quatre hommes âgés de 47 ans, 52 ans, 55 ans et 71 ans, déjà condamnés et pour certains à plusieurs reprises, ont été mis en examen. Deux d’entre eux ont été placés en détention provisoire.
"Ces opérations ont conduit à la saisie sur plusieurs communes des Bouches-du-Rhône (La Fare-les-Oliviers, Marseille 12ème et 13ème, Châteauneuf-les-Martigues, Marignane et Sausset-les-Pins) d’un arsenal composé d’une vingtaine d’armes de catégories A, B, C et D dont deux grenades, un pistolet mitrailleur, deux fusils d’assaut, un fusil à pompe, plusieurs armes de poing ainsi que de nombreuses munitions", détaille le parquet de Marseille.
Ces saisies résultent de "l’action de la cellule IMPACT récemment mise en place sous l’impulsion de la Préfecture de Police des Bouches-du-Rhône afin de lutter contre les trafics des armes" , insiste la procureure de la République.
Pilotée par la DTPJ Marseille, "cette cellule expérimentale a pour mission de centraliser, recouper et analyser tous les renseignements intéressant les trafics d’armes en provenance des différents services de police participant au dispositif (DDSP13, Douanes…)".
"Par les enquêtes judiciaires qu’ils permettent d’initier, les travaux de renseignement conduits par cette cellule ont vocation à être un axe essentiel de la politique de lutte contre les trafics d’armes", conclue Dominique Laurens.