L'ancienne championne de France du 5.000 m, Laïla Traby a été condamnée à un an de prison avec sursis et 3000€ d’amend pour avoir été contrôlée positive à l'EPO et à l'hormone de croissance en 2014.
Le tribunal correctionnel de Marseille a rendu ce lundi sa décision dans l'affaire de dopage de l'athlète du Martigues Sport Athlétisme, Laïla Traby, contrôlée positive en 2014, quelques mois après son titre de championne de France du 5.000 mètres.
Jugée, entre autre, pour transport illicite de substance classée comme psychotrope, Laïla Traby a écopé de un an de prison avec sursis et 3000€ d’amende. Elle est relaxée pour l’obstacle au prélèvement. Le procureur avait requis un an de prison avec sursis et 5.000 euros d'amende.
Suspendue trois ans après ce contrôle, la demi-fondeuse a comparu devant la justice le 5 septembre dernier. Dans la cour, l'ancienne athlète qui a arrêté sa carrière pour ouvrir un salon d'esthétique a réfuté les accusations de dopage.
En 2014, lors d'une perquisition à Font-Romeu (Pyrénées-Orientales) de l'EPO et des hormones de croissance avaient été découverts dans son logement. La demi-fondeuse effectuait, avec d'autres sportives, un stage de préparation aux championnats d'Europe et de France.
Deux hommes ont été jugés pour lui avoir fourni ces substances, l'un faisait office d'entraîneur "occulte" selon l'accusation et l'autre importait les produits du Maroc.
Belamkaddem Charaf, le masseur qui avait acheté l'EPO au Maroc et l'avait transporté a écopé de 18 mois de prison avec sursis et 3000 euros d’amende.
Et en ce qui concerne Salim Ghezielle, le manager et "conseiller vitamines", est condamné à 18 mois de prison dont 1 an avec sursis et 5.000 euros d’amende.