L'Assemblée nationale a voté jeudi pour qu'aucun match de football professionnel ne soit joué les 5 mai en France, en hommage aux victimes de la catastrophe du stade de Furiani, qui avait fait 18 morts le 5 mai 1992.
Portée par le député corse Michel Castellani (Libertés et territoires), la proposition de loi a été adoptée en première lecture à la quasi-unanimité et doit maintenant être examinée par le Sénat.
Le 5 mai 1992, avant le coup d'envoi de la demi-finale de Coupe de France entre Bastia et l'Olympique de Marseille, l'effondrement de la partie haute d'une tribune provisoire du stade de Furiani avait causé la mort de 18 personnes et fait plus de 2.300 blessés.
Depuis plus de 25 ans, le collectif des victimes et leurs familles réclame l'interdiction des matches le 5 mai, face aux réticences de la Ligue et de la Fédération, gênées dans l'organisation de leurs compétitions.
Les supporters marseillais soutenaient le combat du collectif. Cela prennait la forme de grandes bannières déroulées dans les tribunes, comme ils l'ont fait en avril 2019 lors d'un match enre l'OM et le FC Nantes, ou sous forme de tweets sur les réseaux sociaux, via le hashtag #pasdematchle5mai.Pour les plus jeunes , retour sur le drame de Furiani ?
— OM Le Réseau Olympien (@OM_LeReseau) February 13, 2020
Bilan : 18 morts et 2 357 Blessés ?
???#PasDeMatchLe5Mai #OM #TeamOM pic.twitter.com/tdOKVtZiru