Trois adolescents ont été placés en garde à vue mardi 1er février, dans le cadre de l'affaire des établissements scolaires qui avaient été évacués, partout en France, après des menaces terroristes. L'un des mis en cause est marseillais.
Dans le cadre d’une enquête ouverte après des menaces et le piratage d’espaces numériques de travail (ENT) début janvier, trois adolescents ont été placés en garde à vue mardi, a-t-on appris mercredi auprès du parquet de Paris. Selon la même source confirmant une information de RTL, ils sont âgés de 14, 15 et 17 ans et l’un d’eux est originaire des Bouches-du-Rhône. Les deux autres de Gironde et du Val-de-Marne.
Une vingtaine d'établissements évacués
L’enquête a été ouverte pour menaces de mort et atteinte à un système de traitement automatisé des données. Les investigations ont été confiées à l’Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication (OCLCTIC).
Pour rappel, les 2 et 3 janvier, une vingtaine d’établissements scolaires avait été évacués partout en France, à la suite de menaces d’attentat à la bombe ou à l’explosif, proférées sur des ENT piratés. Le ministère de l’éducation confiait à l’AFP, au moment des faits, que "ces messages ont été repérés par des parents sur WhatsApp, Snapchat ou sur des messagerie internes des établissements."
Marseille figurait sur la liste des villes concernées par cet acte malveillant. Si l’établissement ciblé n’avait pas été évacué, la procureure de la République Dominique Laurens confirmait à France 3 Provence-Alpes que la messagerie d’un élève d’un établissement à Marseille avait été piratée. Les évacuations ont également eu lieu dans des établissements de Seine-et-Marne, de La Madeleine (Nord), de Rillieux-la-Pape (Rhône), Caen ou encore Carvin (Pas-de-Calais).
Plus de vigilance
Selon France Info, le rectorat a demandé aux chefs d'établissements d'être très vigilants. Le ministère indique, dans un communiqué, la mise en place d'une "procédure adaptée" avec une prise de contact avec la préfecture et les forces de sécurité intérieures. Le ministère ajoute également que "la préfecture peut décider d'une intervention d'une équipe de déminage selon le degré de sérieux attribué à la menace, éventuellement l'évacuation et la suspension des cours, le temps que la menace soit écartée."
(avec AFP)