Expédition réussie pour le plongeur de l'extrême Frédéric Swierczynski en Argentine

Défi réussi pour le réalisateur Sébastien Devrient et le plongeur de l'extême Frédéric Swierczynski en Argentine pendant 15 jours d'expédition. Ils ont réussi l'exploit de plonger à 5 494 m d'altitude dans un lac  sur les pentes du Nevado Ojos Del Salado aux portes du désert d'Atacama en autonomie.

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Frédéric Swierczynski est toujours à la recherche d'aventures extrêmes, son projet intéresse aussi les scientifiques. "C'est une expédition très rare, nous profitons de cette expérience pour collecter le maximum de données. Elles serviront lors de publications destinées à la communauté scientifique", explique Jean-Charles Reynier, médecin hyperbare.

Et c'est en Amérique du Sud, que le choix s'est porté pour cette nouvelle expédition : sur ce continent se trouvent les lacs les plus hauts du monde. Les conditions climatiques sont pourtant très rudes.Les deux hommes ont réussi l'exploit de plonger à 5 494 m d'altitude dans un lac sur les pentes du Nevado Ojos Del Salado aux portes du désert d'Atacama en autonomie. Après une longue marche, ils ont enfin trouvé le lac qui allait leur permettre de réaliser leur défi, plonger à plus de 5 000m d'altitude. Ils ont dû réviser leur objectif qui était de plonger à plus de 6000m d'altitude, en raison de la sécheresse et du manque d'eau potable et aux vents violents.

La préparation

Frédéric Swierczynski, âgé de 46 ans, est un plongeur et un spéléologue de l'extrême. Il s'est préparé pour cette aventure, à la conquête de nouvelles limites.

Nous l'avions rencontré à Marseille, avec les équipes de la Comex, une société spécialisée dans les travaux sous-marins extrêmes.
 


"C'est une répétition pour être sûr que tous le matériel fonctionnera bien et est-ce qu'on sera en capacité de pouvoir plonger, de subir ce froid et de rentrer", expliquait alors Frédéric, "parce que après la plongée, on aura encore six heures de trek pour descendre au camp de base".

L'expérience en caisson hyperbare

Sous le contrôle des techniciens de la Comex et des scientifiques du Phymarex, Frédéric pénétrait dans un premier caisson, afin de simuler une altitude de 6.400 mètres.

A cette altitude, il fait froid et l'air est plus rare, environ la moitié par rapport à Marseille. Ensuite, deuxième étape, le plongeur s'équipait avec le même matériel que celui de l'expédition et s'immergeait dans un deuxième caisson rempli d'une eau à 2°C.  La plongée avait duré 20 minutes.

Il y a moins d'un an, le 19 février dernier, Frédéric était déjà parti dans les Andes, pour plonger dans un des plus hauts lacs du monde, à 6.390 mètres, mais au dernier moment, il avait dû renoncer, à cause de la neige et de la glace, arrivées trop tôt dans la saison, malgré l'été austral.

Un documentaire « Une goutte d'eau sur un volcan » sur cette expédition de février 2020 en Argentine sera diffusé dans plusieurs festivals. Sortie prévue à l'Automne.
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