La filiale du géant turc de la livraison rapide de courses à domicile, présente à Marseille et Aix-en-Provence, a demandé jeudi son placement en redressement judiciaire.

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Getir France, entreprise spécialisée dans la livraison rapide de courses à domicile, a demandé jeudi 20 avril au tribunal de commerce de Paris son placement en redressement judiciaire. En Paca, la filiale du géant turc de la livraison rapide de courses à domicile est présente à Marseille, Aix-en-Provence, Antibes, Cannes ou encore Ollioules, ainsi que dans cinq autres grandes villes françaises : Paris, Lille, Lyon, Montpellier et Grenoble.

Cette procédure "n'affectera pas les clients puisqu'ils pourront continuer à utiliser les services de Getir comme d'habitude", assure Getir, qui affirme que son "objectif (...) avec cette procédure est de créer un modèle durable à long terme en France". "Les raisons qui ont conduit Getir à prendre cette décision sont spécifiques à la France", a indiqué l'entreprise dans un communiqué, invoquant "l'évolution de la réglementation" qui crée "des complexités supplémentaires".

Le "quick commerce" très critiqué

Getir est une de ces entreprises à avoir émergé à la faveur de la crise sanitaire, et les confinements liés à l'épidémie de Covid-19 depuis 2020. Ce "quick commerce" propose en quelques minutes la livraison de produits du quotidien, semblables à ceux à la vente dans une supérette. Mais cette activité est critiquée par de nombreux élus à travers le monde qui dénoncent pêle-mêle l'arrivée de "villes-entrepôts", des nuisances pour les riverains, voire le développement de "l'économie de la flemme".

En mars dernier, le gouvernement avait ouvert la voie à une régulation par les mairies de l'implantation des "dark stores", ces locaux où des plateformes, comme Getir, stockent les produits à livrer. Considérés désormais comme des entrepôts et non des commerces, ils peuvent être contraints de fermer si le Plan local d'urbanisme (PLU) interdit ce type d'activité à leur adresse.

Avec AFP

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