Un homme s'est introduit au sein du lycée Saint-Exupéry ce jeudi 3 octobre, entraînant un confinement des élèves. L'assaillant, lui-même ancien lycéen au sein de la structure, était également suivi pour des soins psychiatriques au sein de l'hôpital Edouard Toulouse dans le 15ᵉ arrondissement.
Un jeune homme s'est introduit ce jeudi 3 octobre au lycée Saint-Exupéry de Marseille dans la matinée, profitant de l'ouverture du portail des voitures. Cette personne, non armée, a proféré des menaces. De source policière, l'individu concerné était un ancien élève de l'établissement.
L'homme était également un patient de l'hôpital Edouard Toulouse, spécialisé dans la santé mentale. C'est ce qu'indique un représentant syndical du personnel de l'hôpital, Kader Benayed, secrétaire général Sud santé. L'homme était suivi pour des troubles psychiatriques.
L'homme serait sorti de soins il y a quelques semaines
L'homme serait sorti de soins il y a quelques semaines. Il devait être suivi en Centre médico-psychologique, mais n'était plus dans le parcours de soins.
“Des patients nous demandent des soins. Quand on leur dit que cela n'est pas possible, ils nous disent clairement que s’ils ne sont pas suivis, ils reviendront de force en faisant une bêtise”, détaille Kader Benayed, secrétaire général Sud santé. Il fait référence à l'admission en soin psychiatrique qui peut être décidée par le préfet.
“Des patients nous demandent des soins. Quand on leur dit que cela n'est pas possible, ils nous disent clairement que s’ils ne sont pas suivis, ils reviendront de force en faisant une bêtise”
Kader BenayedSecrétaire général Sud santé
Kader Benayed, secrétaire général Sud santé, regrette "une rupture de soin" pour certains patients par manque de lits disponibles. La direction de l'Hôpital Edouard Toulouse confirme la fermeture de deux unités de 25 lits, remplacés par des unités mobiles de soins intensifs à domicile. En cause, la pénurie de médecins. "J’ai déjà dit que je tiendrais l’état pour responsable, c’est la conséquence de la fermeture de lits”, exprime le représentant syndical.
Le directeur de l'hôpital Edouard Toulouse, Thierry Acquier, confirme que le supposé auteur des faits est actuellement en soin libre au sein de la structure.