Qualifiée pour les Jeux Olympiques de Tokyo, la nageuse Mélanie Henique est en pleine phase de préparation. Elle fait partie du Cercle des Nageurs de Marseille. Sa nage : le papillon. Un papillon bleu.
Mélanie Henique est née à Amiens, c'est la nage papillon qui l'a poussée vers Marseille.
" Au début, je nageais le 50 mètres papillon. Je me suis très vite aperçue que le 100 mètres, ce serait compliqué, donc il fallait absolument que je change de nage," raconte la championne, "c’est pour ça que je suis venue à Marseille en 2014. Pour essayer de me qualifier aux JO de Rio, sur le 50 mètres nage libre."
Pour les JO de Tokyo, elle obtient sa qualification en nageant un 50 m nage libre en 24"347.
"Quand je suis arrivée, ici, je nageais 2 secondes moins vite sur le 50 mètres. C’est un beau parcours, je suis assez fière de ça."
Les Jeux Olympiques commencent le 23 juillet. D'ici-là, Mélanie va enchaîner plusieurs compétitions "pour m'approprier vraiment le 50 mètres, arriver aux Jeux un peu plus sereine, en ayant confiance dans ma nage."
La nageuse française était déjà qualifiée à Rio. Mais elle y était en mode découverte. "Quand on découvre les JO pour la première fois, on est un peu spectateur. Me qualifier à Rio, c'est pour être vraiment actrice. C'est pour ça que je travaille tous les jours," confie Mélanie.
Les prochaines étapes servent à prendre des repères. Les médailles ne sont pas une fin en soi jusqu'aux JO. "Ce qu'on vise, c'est quelque chose de grand aux Jeux. Tout est calé avec mon coach et mon préparateur physique. je fais confiance. C'est hyper bien cadré, le staff est là pour nous tous les jours, à notre écoute."
Ces jeux-là seront teintés de précautions sanitaires, à l'image d'une bonne partie de la planète. On envisage un public peu nombreux et des familles absentes. "Mais c'est une chance qu'ils soient organisés, qu'ils ne soient pas annulés (...) Ils ont été décalés, c'est historique."
"Dans le sport, il n'y a rien de sûr, c’est ça qui est beau. J’ai hâte de voir où ça va me mener, de vivre l’aventure pleinement et quoiqu’il arrive, je sais que le chemin sera beau." Il semblerait que Mélanie Henique n'ait pas peur de nager à Tokyo. Il semblerait qu'elle ait plutôt hâte.