Joséphine Baker au Panthéon :"Marseille, c'est une ville d'amour et de fraternité"

Joséphine Baker entre au Panthéon ce 30 novembre. Meneuse de revue, militante anti-raciste, résistante, elle s'est aussi engagée avec l'armée française pendant la Seconde Guerre mondiale. A la Libération, elle a débarquée à Marseille, elle y était de retour le 25 février 1967.

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Joséphine Baker est la 6ème femme à entrer au Panthéon. L'artiste afro-américaine est aussi la première artiste et la première femme noire à y reposer. 

Danseuse et meneuse de revue sur scène, Joséphine Baker était surtout une citoyenne engagée, féministe, antiraciste, résistante pendant la guerre puis engagée auprès des forces armées françaises libres. Et d'une immense générosité.

Le 25 février 1967, elle entamait à Marseille une grande tournée de chants au profit de la Guadeloupe frappée quelques mois plus tôt par le passage de l'ouragan Ines. 

Dans cette archive conservée par l'INA, Joséphine Baker déclare : "Je suis très, très, très heureuse de commencer par Marseille parce que c'est une ville d'amour, d'amitié, de compréhension et de fraternité", insistait-elle.

Avant son concert, elle avait pris le temps d'aller à la rencontre des Marseillais sur le Vieux Port. Là-même où elle avait débarquée à la Libération 23 ans plus tôt, en provenance d'Afrique du Nord. 

"C'est mon devoir de venir à leur secours, expliquait-elle au  journaliste qui l'interroge, en parlant des sinistrés guadeloupéens, j'y tiens beaucoup". 

Je ne vis que pour ça, aider les uns et les autres. Il ne faut pas vivre toujours la vie en égoïste, non?

Joséphine Baker

Après la première à la salle Vallier, Joséphine Baker donnera une vingtaine de concerts de soutien pour la Guadeloupe.

De son passage à Marseille à la Libération, elle gardait un profond attachement à Marseille. 

"La seule chose que je ne trouve pas changée, c'est l'affection et la gentillesse des Marseillais". 

"C'est une ville pleine de coeur, pleine de soleil et ça chauffe le coeur", ajoutait-elle. 

Un autre lien qui unissait la chanteuse de revue à la cité phocéenne. Joséphine Baker devait le plus grand de ses succès "J'ai deux amours" composé par le Marseillais Vincent Scotto en 1930.

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