Face à une équipe du Rhône, Puccinelli, Schroll et Chapeland non pas eu à batailler. 13/0 et c'était plié en seulement six mènes face à une équipe sympathique et souriante.
C'est sur un terrain très compliqué, en pente, plein de cailloux et sous les branches basses des allées du Parc Borély, que cette partie a eu lieu. Elle opposait le tenant du titre à la triplette Farid Ancer, Daniel Devidal et Joseph Rosa de Givors dans le Rhône(69).
Ce terrain accidenté ne facilitait pas le travail des pointeurs.
En ce début de deuxième jour, les équipes étaient souriantes et détendues. Steven Chapeland en profite pour passer un petit message aux journalistes présents "et dites dans vos articles aussi que je suis célibataire au cas où...". L' information est passée donc.
Chaque recoin d'ombre était prisé autant par les spectateurs que par les joueurs.
"Cela va taper", annonce un spectateur habitué, assis sur son tabouret pliable.
Une discussion d'ailleurs débute sur les différents tabourets pliables, pour savoir lequel est le plus pratique.
La mécanique de la gagne
Et dès le coup d'envoi, les automatismes commencent à se mettre en place pour la triplette Puccinelli, Schroll et Chapeland. Chacun dans son rôle est impeccable. Et ça déroule, les mènes se suivent et se ressemblent. Les points se récoltent trois par trois sur chaque mène.
Assise sur un banc tout près, le femme de Jean-Michel Puccinelli encourage chaque membre de l'équipe et félicite au passage les beaux gestes.
Les mènes s'enchaînent tranquillement jusqu'à la 5 qui sera annulée.
Sur la sixième mène, alors qu'il ne manque plus qu'un point pour remporter la partie, vers la fin David Schroll tire et fait un magnifique carreau sur place, qui déclenche des applaudissements. Même les adversaires sont admiratifs et saluent le geste. sur cette dernière mène et quelques boules plus tard c'est la fin de la partie, 13/0.
"Ah oui on a joué sur un terrain très compliqué avec plein de pierres, mais on a réussi a bien jouer. On a gagné assez facilement, cela s'est bien passé pour nous. Pour le moment, cela se passe bien", nous confie sereinement Jean-Michel Puccinelli.
"On a pris du plaisir a jouer contre des grands champions, la logique a été respectée, ils sont très forts et ont réussi a déployer leur jeu", indique Farid Ancer.