Lourde défaite de l'OM face à Rennes (3-1), Rudi Garcia sifflé dans le stade

L'entraîneur de l'OM Rudi Garcia a été sifflé pour la première fois dimanche soir après la défaite des Marseillais face aux Rennois (3-1), lors de la 5e journée de L1. Mais il refuse de s'inquiéter. Dans cet article, d'autres réactions de fin de match.

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"On se tait, on bosse", a répondu l'entraîneur de l'Olympique de Marseille, Rudi Garcia, sifflé pour la première fois par le Vélodrome lors de la lourde défaite contre Rennes (3-1) après laquelle il refuse de s'inquiéter, dimanche pour la 5e journée de L1.

En conférence de presse, il a répondu aux questions : 

 Pourquoi rien n'a fonctionné ce soir ?
"C'est surtout la non-première période qui est problématique. Quand on ne gagne pas un duel, quand on perd des ballons au milieu de terrain, quand on leur donne des ballons de contre, quand on a un tel manque d'équilibre défensif, on se fait punir. Ce n'était pas la bonne entame de match pour se racheter de la dernière défaite (6-1 à Monaco). Après, personne n'a lâché en deuxième
période, on été plus équilibré, on a montré un meilleur visage, mais ce n'était pas facile psychologiquement."

Comprenez-vous la colère des supporters qui ont chanté: "Garcia démission!"?
"C'est normal, ils veulent voir gagner leur équipe, qu'elle soit conquérante, pas cette première période insipide où on s'est fait bouger. Moi je pousse mes joueurs, ils n'ont pas lâché, c'était dur pour eux aussi psychologiquement. On ne dit rien, on se tait, on bosse et on se prépare pour jeudi prochain (en Europa League contre Konyaspor)."

Vous n'êtes pas inquiet ?
 "Et bien non. Je suis triste, je ne veux pas voir mon OM jouer comme ça une première période, je n'aime pas la défaite, c'est terrible ce soir, mais il faut faire profil bas, ne pas parler. Bien sûr qu'il y a du travail et du chemin à parcourir.

Mais cette équipe vaut bien mieux que ce qu'elle a fait ce soir.

A nous de gagner le prochain match, c'est bien que ce soit ici jeudi. On a besoin de vite retrouver la compétition, j'emmènerai avec moi ceux qui ne lâcheront rien."

Autres réactions :

Valère Germain (attaquant de Marseille)
"Au bout de dix minutes on est mené 2-0, après c'est dur de revenir, on s'est tiré une balle dans le pied tout seul. Pourtant ça fait quelque temp qu'on se parle dans le vestiaire de ses entames de match qui sont très importantes. Il y a des périodes comme ça. Les supporters ? C'est compréhensible, on est quand même l'OM, on se doit de faire beaucoup mieux.
Après la lourde défaite à Monaco il y a eu une vague de négativité autour de notre début de saison alors qu'on avait des stats plutôt convenables.

Après deux défaites c'est compliqué, mais j'ai envie d'être positif, si on est négatif on va aller vers le fond. On va s'accrocher, la saison est très longue.

On était bien dans le jeu en matches de préparation, mais on est moins bien depuis le début des matches officiels. Il faut qu'on gagne dès jeudi.
La crise ? Il vaut mieux la connaître maintenant qu'en avril-mai, on en parlera en fin de saison. On se doit d'être soudé."

Adil Rami (défenseur de Marseille) :
"On vient de perdre deux matches, moi personnellement j'ai des ambitions plus hautes et ça me fait "chier" de ne pas satisfaire les supporters. Je n'ai pas non plus envie de m'alarmer ni de paniquer, car on est encore en début de saison. Il faut arrêter de parler et travailler.
J'ai tout fait pour être prêt ce soir, et je ne pense pas que ce soit le bon match pour avoir des jugements individuels, on n'a pas été bien, dans tous les compartiments.

Maxime Lopez (milieu de Marseille) :
"Après la rouste de Monaco, on avait deux semaines qui auraient pu être bénéfiques et au bout du compte on prend une gifle. On n'a pas réussi à produire ce qu'on voulait, on a été puni. Parler de crise après deux défaites, je ne suis pas d'accord, il nous faut laver le linge sale en famille pour repartir de l'avant. Les supporters sont exigeants, leur colère est compréhensive, on en manque pas de leaders dans
l'équipe."

Wahbi Khazri (TUN/attaquant de Rennes) :
"C'est pour moi un retour parfait, j'avais à coeur de prendre du plaisir, je suis content du résultat et ne suis pas surpris car on connaît nos qualités. Nous avons fait un super match en produisant du jeu.
Le fait de marquer tôt nous a créé des espaces, maintenant il fait être régulier et confirmer contre Nice."

Grégory Sertic (milieu de Marseille) :
"Les sifflets ça fait mal, mais c'est normal car nous n'avons pas proposé de jeu. Il faut se remettre en question et faire preuve de caractère. Même si on dirait qu'on n'en a pas nous avons des joueurs de caractère. On s'est peut-être caché les uns derrière les autres
sur le terrain.
On a été nul mais on va réagir. J'ai entendu des mots durs sur le coach, mais on est à 200% derrière lui, on le suit même si on comprend les supporters. On est conscient de n'avoir pas été bon, mais ce n'est pas la crise."
Propos recueillis en zone mixte

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