L'entreprise marseillaise de smartphones Wiko, qui se présente comme l'unique "entreprise française" de téléphones mobiles, passe sous le contrôle total de son actionnaire chinois Tinno.
Wiko, marque marseillaise qui se présente comme l'unique "entreprise française" de téléphones mobiles, a annoncé jeudi son passage sous le contrôle total de son actionnaire chinois Tinno. Pour l'entreprise qui se place dans le "top 5" des constructeurs en Europe de l'Ouest, cette fusion avec le constructeur chinois est
une étape naturelle dans la construction d'un partenariat stratégique encore plus fort.
Le siège reste à Marseille
Ultra majoritaire, Tinno détenait déjà 95% du capital de Wiko. Elle vient de racheter les 5% restants aux fondateurs de la marque marseillaise. Aucune conséquence n'est attendue sur les 250 emplois français, et le siège restera dans la cité phocéenne. Avec cette fusion, c'est James Lin, le président du groupe chinois (un milliard d'euros de chiffres d'affaires annuel) qui prend la tête de Wiko, en tant que président du comité exécutif. Le fondateur de l'entreprise marseillaise, Laurent Dahan, est quant à lui nommé "senior vice-president".
explique le dirigeant français, dans un communiqué. Wiko revendiquait en 2013 la troisième place sur le marché français des smartphones. L'entreprise a fait sa percée sur le créneau des téléphones d'entrée et de moyenne gamme, porté par l'arrivée sur le marché du mobile de Free et sesCette nouvelle étape était essentielle pour répondre aux besoins et aux exigences de nos utilisateurs en leur offrant une large gamme de produits innovants,
abonnements sans téléphone subventionné à prix cassé. Elle a depuis étendu son offre.