Après les perquisitions effectuées mardi par une vingtaine de gendarmes dans certains bureaux de la ville de Marseille, plusieurs questions se posent : quelle est l'ampleur de la fraude au temps de travail des agents municipaux ? Et quels responsables étaient au courant ?
Diligentée par le parquet national financier, la perquisition effectuée hier à la direction générale des ressources humaines de la ville de Marseille, n'a pas fini de poser question. Après la révélation d'un temps de travail inférieur au temps légal effectué par les agents municipaux du Samu social de Marseille (en janvier 2017), le parquet semble s'intéresser à d'autres services de la ville, comme ceux des cimetières, des parcs et jardins, des bibliothèques.
Les enquêteurs cherchent à connaître l'ampleur de ce phénomènes au sein des services de la deuxième ville de France.
Le journaliste de Marsactu Benoît Gilles, a suivi cette affaire, lorsque déjà en 2013, la Chambre régionale des comptes épinglait la mairie de Marseille sur le nombre d'heures travaillées. Selon lui, les enquêteurs cherchent également à percer le niveau d'implication des responsables de l'affaire.