Une table ronde concernant la vente de six McDonald's à Marseille a lieu à la préfecture ce mercredi. Les négociations entre l'Etat, l'intersyndicale et le repreneur, Mohamed Abassi, sont en cours. En jeu notamment, l'avenir du restaurant de Saint-Barthélémy concerné par un plan social.
Le feuilleton sur la vente de six McDonald's de l'agglomération marseillaise continue ce mercredi à la Préfecture.
Après la reprise de cinq McDonald's par l'entrepreneur Mohamed Abassi, l'avenir d'un 6e est toujours en suspens, celui de Saint-Barthélémy situé dans le 14e arrondissement de Marseille.
Après l'invalidation en justice de la cession à un repreneur qui voulait en faire un fast-food asiatique halal, Mohamed Abassi fait une autre proposition de reprise à condition de réduire la masse salariale, notamment au niveau des cadres.
"Je préfère que les 30 salariés qui sont là depuis 20 ans gardent leur emploi, plutôt que l'équipe de direction, qui a une certaine compétence et savoir-faire qui peut s'exercer ailleurs", explique le repreneur Mohamed Abassi.
Un climat tendu selon les salariés
Cette solution ne convient pas aux salariés qui bloquent les cinq Mcdo en question depuis vendredi. Dans un climat particulièrement tendu, certains ont même fait part de l'arrivée de personnes tiers dans les restaurants ce lundi.
"Ils décrivent du personnel "dit de Monsieur Abassi", qui leur demande d'ouvrir en tirant sur les portes avec une brutalité extrême, alors que le Macdo était en train d'ouvrir normalement", indique Tony Rodriguez, représentant de l'intersyndicale.
Pour rappel, Mohamed Abassi conditionnait sa présence à cette table ronde par la réouverture des McDonald's bloqués.