Préoccupé par la dégradation de la situation sanitaire à Marseille, le ministre de la santé était ce jeudi dans la cité Phocéenne. Critiqué par les élus locaux qui reprochent au gouvernement d'avoir pris des décisions sans concertation il a déclaré : "aucune décision n'a été prise sans concertation"
Le ministre de la santé Olivier Véran était aujourd’hui dans la cité Phocéenne.
À @marseille, je suis venu auprès des élus & des professionnels mobilisés pour lutter contre la propagation du #COVID19 dans les Bouches-du-Rhône.
— Olivier Véran (@olivierveran) August 27, 2020
La situation épidémique impose des contraintes & un effort à chacun. Mais c’est ensemble que nous arriverons à inverser la tendance.
Dans un premier temps il a visité un centre de crise de l’ARS, l’Agence Régionale de Santé. Il s'est ensuite entretenu avec le préfet des Bouches-du-Rhône sur les mesures mises en place dans le cadre de la lutte contre la covid-19, à savoir le port du masque obligatoire dans tout l'espace public à Marseille, et la fermeture entre 23h00 et 06h00 des bars, restaurants et commerces d'alimentation générale dans toutes les Bouches-du-Rhône.
A ce sujet il a tenu à répondre aux critiques des élus locaux qui reprochent au gouvernement de ne pas les avoir concertés.
"J'ai eu Madame Vassal au téléphone il y a 15 jours, j'ai eu également Madame Rubirola au téléphone et j'ai eu pour la région Monsieur Renaud Muselier...pour les avertir de la situation sanitaire, de son évolution...il y a eu plusieurs réunions de concertation...en présence de la Maire, je travaille très bien avec Madame Rubirola, je m'étonne donc de cette déclaration"
Plus tôt dans la journée Michèle Rubirola lors d'une conférence de presse commune avec Martine Vassal, la présidente LR de la métropole et du département des Bouches-du-Rhône, depuis les locaux de l'Institut hospitalo-universitaire Méditerranée Infection du professeur Didier Raoult, présent lui aussi, avait déclaré :
"Le gouvernement a décidé depuis Paris de ce qui serait bon pour notre ville, sans engager le dialogue nécessaire avec les élus, et surtout sans nous donner les moyens de faire respecter les décisions qui sont les siennes...nous avons besoin que les décisions se prennent dans la concertation"