Des débats sur le climat sont organisés vendredi 15 mars dans tous les lycées de France. Au lycée Marseilleveyre, à Marseille, 500 lycéens participent à la réflexion.

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Au lycée Marseilleveyre, près 500 élèves de seconde, première et terminale, toutes sections confondues, soit près la moitié de l’effectif de l'établissement, ont participé à une animation "écologie climat" organisée ce matin dans la cour.

Dans ce lycée, très impliqué dans la démarche environnementale depuis plusieurs années, une trentaine d'élèves sont délégués éco-environnement. Ce sont eux qui se sont occupés de cette journée animation-débat.

Boîtes à idées

Des actions sont aussi menées tout au long de l'année, pour faire aller vers un lycée "zéro déchets" : recupération et recyclage du papier, carton, cartouches, ampoules, etc., 

Les élèves ont pu débattre d'autres actions à mener et mettre par écrit leurs propositions à faire remonter au ministère sur différentes thématiques : lutte contre le gaspillage, économie d'énergies, énergies renouvelables, solidarité...
En réponse à la grève mondiale des jeunes pour le climat ce vendredi à l'appel de jeune suédoise Greta Thunberg, le ministère de l'Education a invité les lycéens, partout en France, à faire remonter des propositions concrètes.

A Nice, au lycée Parc Impérial, le débat (16h-18h) fera l'objet d'une retransmission en direct sur le site de France 3 Paca, ainsi que sur les pages Facebook de Côte d'Azur et Provence-Alpes

Paroles de lycéens

Dans le cadre de cette journée de mobilisation pour le climat, France 3 donne la parole aux jeunes sur ses comptes Instagram de Provence-Alpes et Côte d'Azur.

Nina, 15 ans et demi, élève de seconde, se mobilise contre le réchauffement climatique : "A cause de ça, il y a plein d'animaux qui sont en voie de disparition. Il y a les abeilles qui sont très importantes. Si elles ne pollinisent pas les fleurs par exemple, il n'y a pas de végétation et s'il n'y a pas de végétation, notre planète va ressembler à la Lune ou Mars..."
Gaétan, 15 ans, élève de seconde en lycée pro GMNF, a conscience que c'est l'avenir de l'Homme qui se joue.

"Si on ne prend pas soin de l'environnement, on ne prend pas soin de soi-même. S'il n'y a plus d'arbres, on ne peut plus respirer. Je suis là pour essayer de sensibiliser les gens à faire beaucoup plus attention à l'environnement. (...) Il faut toujours mettre à la poubelle, même en centre-ville, parce qu'avec le vent ça va le ramener à la mer et ça va contaminer les animaux marins."
Pour Marie, 16 ans, en seconde, il faut que tout le monde fasse un effort au quotidien : "On pense qu'il faudrait aller plus loin dans le lycée, mener des actions à notre échelle, des petits gestes, on peut changer les choses à notre échelle. On ne peut pas fermer de grandes usines qui polluent mais on peut rendre notre lycée autonome en énergie."
Anouck a 15 ans. Elle est en seconde et juge qu'il y a beaucoup à faire particuloirement à Marseille

"Cela nous concerne tous et c'est pour ça que je suis là. C'est important pour notre avenir. J'essaie de faire des petits gestes et si on s'y met tous ça pourra faire changer les choses. Par exemple, le tri à Marseille, je crois qu'on pourrait faire quelque chose. (...) Il y a toujours avec des déchets de partout, ce serait bien au moins de les ramasser et les mettre à la poubelle."
Enzo, 17 ans, Terminale S, croit à la mobilisation mondiale des jeunes. "Je crois qu'on peut contraindre le gouvernement à agir, et je crois aussi que nous on doit agir de notre côté, c'est ce qu'on fait au quotidien dans notre lycée par les différents projets", explique le jeune garçon.

"Dans notre groupe d'éco-délégués, on a mis des contrats pour trier le papier et d'autres matières, on est en train de créer un potager qui pourrait à terme alimenter la cantine. On cherche aussi à faire passer le lycée à l'énergie renouvelable. Je pense que notre génération est très sensibilisée aux problèmes".
Pour Zoé, 17 ans, en Terminale S, ce n'est pas tellement mieux ailleurs : "J'ai pu visiter des pays où la pauvreté est très marquée; la pollution aussi sur les plages et dans les villes. En France, je pense qu'on peut faire des choses bien, parce qu'on en a les moyens. Par exemple, promouvoir les moyens de transports durables, les bus électriques, aussi le recyclage de nos matières. Et je pense que chacun est un petit colibri, comme le disait Pierre Rabhi".  




 
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