Dans un communiqué, la maison du peuple dénonce cette expulsion "quelques heures seulement avant le début de la trêve hivernale".
"Des papiers administratifs appartenant à l'un des occupants ont été confisqués en même temps que la totalité du mobilier", indique le collectif.
Un espace autogéré par ses habitants
Avant cette opération, cet espace, appartenant à un propriétaire privé, était occupé et autogéré par ses habitants. De nombreux événements ont été organisés, lieu "social" très fréquenté ces derniers temps."Cette occupation de locaux vides est aussi une manière de répondre par les actes à l'abandon programmé et la politique de mise à la rue des personnes délogées", explique le collectif de la maison du peuple.
Mais cette expulsion n'entrave en rien la détermination des membres du collectif à continuer ses actions.
"C'est aujourd'hui un centre social très fréquenté qui disparaît... Mais qui renaîtra vite, soyez-en sûr".