A l'occasion de la journée mondiale de lutte contre le cancer, l’Hôpital Européen de Marseille organisait lundi une action d’information et de sensibilisation du grand public. L’occasion de mettre en avant l’importance de l’hygiène de vie pour les malades.
Sport et cancer ne sont pas incompatibles. Dans le cadre de la journée mondiale de lutte contre le cancer, des professionnels de santé ont sensibilisé le grand public "aux bienfaits de l’activité physique pour les patients". Pour les accompagner, Siel Bleu : l'association met en place des séances d'activité physique adaptée aux malades dans les locaux de l'hôpital.
A côté du stand d’information, un défi sportif était proposé aux visiteurs et personnels hospitaliers. Tapis de course ou vélo d'appartement ont été installés dans le hall. Pour chaque kilomètre parcouru, 5 euros étaient reversés au GEFLUC, le Groupement des Entreprises Françaises dans la lutte contre le cancer.
"Les séances d’activité physiques adaptées permettent aux patients de se renforcer musculairement mais également de faire les bons gestes pour éviter de se blesser. Et dans le temps, cela a un impact sur leur santé", explique Sandra Soares, chargée de prévention à Siel Bleu et référente du programme KAPA (pour les personnes suivies à l’Hôpital Européen pour un cancer).
Dans le hall de l’hôpital, les marseillais sont informés sur la maladie mais aussi sur "l’importance de l’hygiène de vie et de l’activité physique pour les malades", ajoute Catherine Patel, cadre de soins, surveillante de l’unité de soins chimiothérapique et médecine ambulatoire à l’Hôpital Européen. Son établissement consacre un quart de son activité à la lutte contre le cancer.
Au terme de cette journée, 725 euros ont été récoltés. Avec ses fonds, le GEFLUC va pouvoir "aider des familles, financer la recherche ou encore organiser des actions de prévention dans des établissements de soin", indique Gaspar Beleza, délégué régional Marseille Provence.
Avec près de 400 000 cas par an en France et plus de 150 000 décès, la prise en charge des patients atteints par cette maladie demeure toujours une priorité nationale.