François Crémieux a annoncé sur les réseaux sociaux qu'il déposait une plainte après la découverte de tags injurieux et menaçants sur un immeuble à Marseille.
François Crémieux a réagi ce mardi sur son compte Twitter. "Plainte déposée pour "injures publiques envers chargé de service public", "menace de crime ou délit contre les personnes ou les biens à l’encontre d’un chargé de mission service public". Solidarité avec tous ceux cibles de harcèlement, menaces, violences", a posté le directeur général de l'Assistance Publique des Hôpitaux de Marseille (AP-HM).
En marge de la manifestation de samedi à Marseille, des tags d'opposants au pass sanitaire et au vaccin ont été découverts au pied de l’immeuble d’un homonyme du directeur de l’AP-HM.
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— AP-HM - Hôpitaux Universitaires de Marseille (@aphm_actu) September 6, 2021
"Ce week-end, des manifestants "anti pass" et "anti-vaccin" se sont rendus au pied d’un immeuble qu’ils pensaient être celui de Francois Cremieux, notre directeur général pour y proférer toutes sortes d’injures et taguer l’immeuble de « Crémieux dégage » « Crémieux, Marseille aura ta peau", "Crémieux FDP", ou encore "Collabo"", rapporte la première adjointe à la Ville de Marseille, présidente du conseil de surveillance de l'AP-HM, Michèle Rubirola et le Pr Jouve président de la Commission Médicale d'Établissement (CME) dans un message commun où ils assurent François Crémieux de tout leur soutien.
A peine arrivé à la tête de l'AP-HM en juin, François Crémieux avait lancé le processus de recrutement d’un successeur au professeur Raoult, très critiqué pour ses prises de position sur la vaccination. Ce dernier avait accusé le nouveau directeur de vouloir faire le ménage.
Lors de sa venue à Marseille, Emmanuel Macron a également estimé que le professeur Raoult avait "peut-être créé ces phénomènes" de rejet de la vaccination.
Ce soir, dans un communiqué, Philippe de Mester le directeur de l'ARS Paca a également condamné ces insultes, apportant son soutien à tous les professionnels de santé face à la montée de la violence anti-vaccin et anti-pass sanitaire, rappelant que des manifestants ont tenté d'envahir des locaux à l'hôpital de Digne-les-Bains ce week-end.