Alors que le mouvement de mobilisation générale contre la réforme des retraites se poursuit, plusieurs actions de blocage ont été organisées à la veille d'une huitième journée de manifestation.
De nouvelles actions spontanées de blocage sont en cours, ce mardi 14 mars, à Marseille, en opposition à la réforme des retraites.
Inspection académique bloquée ce matin
Mardi matin, le syndicat Sud éducation 13 s'est réuni à la gare Saint-Charles. Les manifestants se sont ensuite rendus à pied devant l'Inspection académique, boulevard Charles-Nédelec. Selon les syndicats, ils étaient une centaine à se mobiliser.
Drapeaux, vélos en libre-service et ruban de signalisation ont bloqué l'entrée principale du bâtiment, de 7 h 30 à 9 h 30, de manière "pacifique". La police est arrivée sur place à 8 h 30, permettant aux salariés de pouvoir accéder à l'intérieur des locaux.
"On aimerait une augmentation salariale, sans augmentation du temps de travail."
Charly, représentant Sud éducation 13
Le personnel de l'Éducation nationale s'est mobilisé en opposition à la réforme des retraites. Le 14 mars est une date "symbolique" pour ces manifestants, puisqu'aujourd'hui, c'est le dernier jour de négociation du pacte salarial.
Le 2 février, Pap Ndiaye, ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse en France, a présenté, au micro de France Inter, un "pacte" aux enseignants. Il prévoit une hausse de rémunération de 10 % en échange de 72 h annuelles de travail supplémentaires. Parmi les "nouvelles missions", il propose "des remplacements de courte durée" ou des "missions d'orientation et d'accompagnement" avec possibilité d'enseigner en sixième.
Un projet inadmissible pour le syndicat Sud éducation 13. "On aimerait une augmentation salariale, sans augmentation du temps de travail", a déclaré Charly, représentant syndical Sud éducation 13.
Le port maritime bloqué
Le personnel enseignant en grève est ensuite venu soutenir la mobilisation générale de la CGT portuaire au Grand port maritime de Marseille.
Un point de rendez-vous a été donné à 12 h à la porte 2C du Grand port par la CGT portuaire. Selon les syndicats, 300 à 400 personnes sont venus soutenir le mouvement de grève.
"Il y a un projet de réforme. 90 % des salariés y sont opposés. On veut intensifier le rapport de force. La colère est de plus en plus forte face au mépris, face aux discours du gouvernement", rapporte Pascal Galéoté, secrétaire général CGT portuaire Grand port de Marseille.
L'ensemble des activités maritimes sont bloquées pendant 72 h encore. Quant au port pétrolier, il est immobilisé jusqu'à lundi.