Dans un sondage Elabe-La Tribune en vue des prochaines élections municipales, Martine Vassal serait la favorite mais au niveau des actions prioritaires, les Marseillais veulent de la propreté et de la sécurité.
Dans un sondage Elabe-La Tribune réalisé du 6 au 12 septembre, en vue des prochaines élections municipales à Marseille en 2020, Martine Vassal serait la favorite des marseillais. Elle devance même Renaud Muselier et Bruno Gilles chez Les Républicains et Christophe Castaner, Jean-Luc Mélenchon, Samia Ghali, Jean-Marc Coppola et Stéphane Ravier pour les autres candidats potentiels.
La propreté et la sécurité
Au-delà de la personnalité préférée des marseillais pour succéder à Jean-Claude Gaudin, le sondage s'intéresse aux priorités d'action du (ou de la) futur maire de Marseille. A la question : parmi les thèmes suivants, quelles doivent être selon vous les priorités d'action pour le prochain maire de Marseille ? En 1er ? En 2nd ? En 3ème ?La propreté et l'entretien de la ville arrive en tête avec 69%, dont 30% des sondés considèrent que c'est la première des actions à mener.
Arrive aussitôt après, La sécurité avec 56%, dont 22%, cité en 1er. L'éducation (crèche et école) vient en troisième place des priorités d'action avec 37% dont 15% cité en 1er. Suivit du logement (26%), des transports en commun (24%), la fiscalité locale (21%), la lutte contre la pollution (20%), la circulation (16%), la vie culturelle et les animations (11%), le stationnement (10%) et les installations sportives (8%).
Dans le détail du sondage, on remarque que la propreté et la sécurité sont surtout des priorités pour les retraités (76% et 69%).
La sécurité est l'une des principales préoccupations des habitants des quartiers Nord, ainsi que des électeurs de droite et d'extrême droite.
L'éducation, c'est la priorité des trentenaires, cité par 37% des 30 à 44 ans.
A noter, l'emploi ne figurait pas parmi les thèmes proposés par le sondeur. Dans un sondage IFOP-La Marseillaise réalisé en juin, le quotidien rappelle que "la difficulté à trouver un emploi était la cause numéro 1 du souhait de quitter la ville, exprimé par 67% des jeunes marseillais".