Le conseil des prud'hommes de Marseille a repoussé sa décision sur la demande de l'ancien entraîneur du club Marcelo Bielsa, qui réclame trois millions d'euros à l'Olympique de Marseille.
Son arbitrage était attendu ce vendredi. Le conseil des prud'hommes de Marseille a repoussé sa décision suite à la demande de l'Argentin Marcelo Bielsa qui réclame trois millions d'euros à l'Olympique de Marseille. C'est ce qu'a déclaré à l'AFP l'avocat de l'ancien entraîneur du club de football à la sortie de l'audience.
Après une première saison à la tête de l'OM (1re division française) en 2014/15 qui en avait fait l'idole des supporters marseillais - même si le club n'avait terminé que 4ème du championnat -, le technicien argentin avait démissionné, à la surprise générale, le 8 août 2015, juste après le premier match de la saison 2015/16.
Litige autour d'un accord passé avec Vincent Labrune
Bielsa avait expliqué sa décision par un désaccord avec la direction du club autour de son contrat. En septembre 2022, il avait saisi le conseil des prud'hommes de Marseille réclamant trois millions d'euros à l'OM. Ses avocats dénoncent alors "une faute" et une "stratégie déloyale" du club marseillais dans la gestion de son contrat de travail. En cause, selon eux, le non-respect d'un accord avec le président du club, à l'époque Vincent Labrune, portant sur une augmentation de 25% du salaire de Bielsa entre la première et la deuxième saison. Les 185.000 euros promis ne lui étant versés, l'entraîneur argentin surnommé "El Loco" aurait décidé de quitter le club.
Rendez-vous le 28 mars
" L'OM a un peu magouillé le système" dénoncent alors ses avocats qui réclament, au-delà du contentieux, 20.000 euros pour préjudice moral et 180.000 euros pour préjudice d'image et de notoriété.
De son côté, l'Olympique de Marseille demande au tribunal de débouter son ancien entraîneur de toutes ses demandes. Ayant échoué à trancher, les représentants des salariés et des employeurs du conseil des prud'hommes ont reporté leur décision. L'affaire sera replaidée, toujours à Marseille, devant un juge professionnel le 28 mars.
Avec AFP