Echanges d'amabilités entre les présidents des clubs de Marseille et de Lyon, par presse interposée, c'est la guerre des mots entre Jacques-Henri Eyraud et Jean-Michel Aulas après le jugement de la Ligue de football pris suite aux incidents survenus lors du match entre les deux équipes le 18 mars.
Je rendrai coup pour coup
Tout est parti d'un entretien de Jacques-Henri Eyraud publié ce samedi dans l'Equipe. Le président de l'OM revient sur le verdict de la commission de discipline après les incidents contre Lyon. Une sanction (3 matches de suspension le défenseur marseillais Rami et le gardien lyonnais Lopes) jugée "asymétrique" et "disproportionnée" alors que Rami avait donné un coup d'épaule et Lopez giflé un intendant de l'OM. La pilule ne passe pas et "JHE" en a remis une couche dans la presse régionale laissant entendre que l'influence de Jean-Michel Aulas, à la tête de l'OL depuis 1987 pouvait avoir pesé sur la décision de la commission de discipline de la LFP.
Pour Jean-Michel Aulas,son homologue marseillais "est en train de disjoncter".Jean-Michel Aulas, en réponse à Jacques-Henri Eyraud : «Il est en train de disjoncter» https://t.co/9Z9XjBMAIY pic.twitter.com/FqUsUYEqH5
— L'ÉQUIPE (@lequipe) 27 avril 2018
réagit "JMA", qui voit dans les propos du président marseillais une incitation à des débordements si Marseille vient en finale de la Ligue Europa à Lyon : "Prendre le risque d'inciter à la haine et de ne pas réagir quand des propos sont tenus par certains supporters qui sont de venir tout casser à Lyon et que l'on est dirigeant de Marseille sans intervenir pour faire cesser cela, c'est une nouvelle responsabilité".C'est de la dénonciation calominieuse
Depuis jeudi soir, le nouveau chant des supporters marseillais ne fait qu'exacerber la rivalité entre les deux clubs.
D'autant que samedi après la victoire de Toulon contre Castres, c'est Mourad Boudjellal qui a repris à son compte le chant des supporters olympiens.
La présidente de la Ligue (LFP) Nathalie Boy de la Tour a pour sa part refusé d'entrer dans le débat de cette guérilla, ajoutant "Je déplore l'image négative" donnée par le conflit et "j'appelle au calme.