Le club de Troyes dénonce des propos racistes entendus à l'encontre de son joueur sud-coréen Hyun-Jun Suk dimanche face à l'OM au Vélodrome. Le match joué à huis-clos, les propos viendraient du banc marseillais.
Le match se déroulait à huis-clos dimanche, au Vélodrome, quand les propos racistes faisant allusion à la nationalité de Hyun-Jun Suk auraient été proférés. "Le samouraï, il l'a découpé deux fois.(...) Il va en faire des sushis"(sic).
Le passage a été enregistré par les micros du diffuseur de la Ligue 1, Amazon Prime Video.
L'ESTAC a rapidement réagi. "S'il est absolument hors de question de donner écho aux paroles captées par les micros d'Amazon Prime ce dimanche, ces propos sont tout bonnement inacceptables et viennent entacher une discipline, le football, qui se veut par essence multicolore et multiculturelle. Le club condamne fermement toute forme de racisme ou de xénophobie", a déclaré le club de Troyes dans un communiqué.
"Le club épaulera et soutiendra le joueur dans les actions qu’il souhaitera entreprendre."
La Ligue de football professionnel s'est saisie du dossier.
L'OM condamne ces propos
Selon Stanislas Touchot, journaliste AFP, le président du club Pablo Longoria a contacté son homologue troyen et "présenté les excuses de l'OM", au joueur et au club.
Un incident qui pourrait allonger la liste depuis le début de la saison de Ligue 1. Le dernier remonte à dimanche 21 novembre, quand Dimitri Payet s'est pris une bouteille au visage.