Le taux de rupture, qui était de 40 % en début de semaine, est redescendu à 30 % dans les Bouches-du-Rhône depuis le déblocage des dépôts pétroliers de Fos. Une station sur cinq est toujours à sec.
Vers un retour à la normale, mais une situation toujours fragile. De nombreuses stations-service françaises sont encore touchées par des pénuries de carburants, notamment dans le Sud-Est, conséquence des mouvements de grève contre la réforme des retraites qui perdurent dans les raffineries.
Dans les Bouches-du-Rhône, plus de 30 % des stations sont toujours en rupture d'au moins un produit (essence ou diesel) et plus de 20 % des stations sont même complètement à sec, selon les données du gouvernement. Samedi 25 mars, ce taux de rupture était de 42 % selon la préfecture de police des Bouches-du-Rhône, qui avait pris des mesures de réquisition pour douze stations-service afin de permettre l'approvisionnement des véhicules des professions jugées prioritaires. Un arrêté fixe à samedi 1er avril, 6 h du matin, la fin des réquisitions de ces stations. On ne sait pas encore s'il sera reconduit.
L'arrêt du blocage des dépôts pétrolier de Fos (DPF), il y a quelques jours, a permis à la noria de camions (entre 800 et 1000 chaque jour) de reprendre en direction des points de distribution de la région pour les alimenter.
Au niveau national, 11,2 % des stations-service sont en manque d'au moins un produit, un chiffre en recul par rapport à mardi (15,5 %). Deux raffineries conventionnelles sur six fonctionnent actuellement en France. Celles à l'arrêt peuvent cependant expédier leurs stocks par intermittence, selon les grèves.