Une habitante du 14ᵉ arrondissement de Marseille échoue à vendre sa maison depuis 2014, à cause des gravats déversés par des professionnels le long de la route qui borde sa propriété.
La maison de Jocelyne Maunier a une vue dégagée, sur un monticule de pneus, gravats et autres déchets industriel. Cette habitante des Hauts de Saint-Joseph, dans le 14ᵉ arrondissement à Marseille, désespère de trouver acheteur pour sa maison. "Qui achèterait ou même louerait une maison où on est obligée d’utiliser cette voie pour arriver ou repartir du centre-ville ?", confie-t-elle à France 3 Provence-Alpes, j’aimerais bien que cette voie soit nettoyée et propre ou au moins qui ne soit pas d’une présentation décourageante."
Jean-Yves Sayag, conseiller métropolitain délégué à la Propreté, l'Hygiène et les décharges sauvages ne peut constater une fois que des professionnels peu scrupuleux déversent sur cette voie leurs déchets, pour éviter le coût de la déchetterie. Et c'est à Métropole de faire disparaitre cette décharge sauvage, la plus importante de Marseille.
La Métropole nettoie et ça recommence
“D’ici à la semaine prochaine, on fait venir nos services avec le prestataire privé pour une première évaluation, fin janvier, début février, ce sera nettoyé, mais dans deux mois, je vous donne encore rendez-vous pour refaire la même opération”.
La valeur des biens immobiliers est significativement impactée par cet environnement. "Il y a une perte, a minima d’une quinzaine de pourcents", estime José Paniagua agent immobilier dans le quartier. Pour lui, la maison est peut-être même invendable. "Il y a la possibilité que l’acquéreur ne puisse pas se projeter ou ne veuille même pas se positionner sur un bien comme celui-là". Jocelyne Maunier tente de vendre sa maison depuis 2014 pour aller vivre auprès de sa fille.