Des singes, d'une espèce rare, ont été volés le 28 janvier dans leurs enclos du Jardin zoologique tropical de La Londe-Les-Maures, dans le Var. Trois des 14 primates ont été retrouvés à Marseille.
On les appelle les singes écureuils, la dénomination exacte est "Saïmiri". Dans la nuit de vendredi à samedi 28 janvier, 14 d'entre eux avaient disparu de leur enclos. Ce vendredi 2 février, on apprend que trois petits singes ont été retrouvés à Marseille cette semaine, entre ce mardi 30 janvier et ce jeudi 1e février, a appris France 3 Provence-Alpes auprès de Xavier Bonnard de la SPA de Marseille, confirmant une information de La Provence.
Un singe retenu prisonnier dans une cave
L'opération a été menée par des enquêteurs bénévoles de la SPA de Marseille, et par la gendarmerie du Var, pour retrouver la trace des primates.
Un signalement a permis de localiser un jeune homme dans le 9ème arrondissement de Marseille, à la cité de la Sauvagère, en possession de l'animal. Les forces de l'ordre ont cassé une porte de cave pour sauver le petit singe retenu prisonnier.
Une interpellation
Ce jeudi, deux autres singes ont pu être sauvés. Cette fois-ci dans le 12e arrondissement de Marseille. Un homme a rendu la cage contenant deux primates à une personne qui nourrissait des chats. La SPA contactée a pu prendre en charge les primates avec la police et les trois singes sont enfin retournés dans leur enclos dans le Var.
Les soigneurs ont pris en charge leurs petits patients, on ignore pour le moment l'état de santé exacte des singes. "Une interpellation a eu lieu et la personne a passé 48h en grade à vue. Cette personne a 20 ans", indique le parquet de Toulon.
Une information judiciaire ouverte
Le procureur de la République nous informe également que cette personne est déférée ce vendredi après-midi devant le juge d'instruction. Une information judiciaire a été ouverte. Le parquet a demandé la mise en examen de cette personne avec plusieurs chefs d'infraction comme vol en bande organisée, détention et transport d'espèces protégées, association de malfaiteurs en vue de commettre le délit de transport et détention d'espèces protégées. La détention provisoire a été également demandée, au risque de la déperdition des preuves et de la concertation frauduleuse. Il appartient au juge d'instruction et au juge d'application des peines de décider de la mise en examen et de la détention provisoire de cette personne.
La peines encourue pour la détention et le transport d'une espèce protégée prévue par le Code de l'environnement est de sept ans de prison.
