Les apiculteurs s'inquiètent des effets du réchauffement climatique et des pesticides sur la floraison et la baisse de production de miel.
Apiculteurs depuis une quinzaine d'années, Nathalie et Frédéric Julien ont une petite exploitation de 150 ruches, à la Destrousse face au Garlaban, près d'Aubagne. Chaque ruche peut produire jusqu'à 50 kilos de miel.
Mais cette année, sur cette exploitation, il y aura moins de miel de Romarin, qui n'a pas beaucoup fleuri. C'est un exemple parmi d'autres des conséquences du réchauffement climatique sur la baisse de la floraison et de son impact sur toute la chaîne de production.
On estime que 75 % de la production mondiale de nourriture dépend des insectes polinisateurs comme les abeilles. Si elles venaient à disparaître ce serait tout l'écosystème de la planète qui serait boulversé à court terme.