Plus de 1.500 cas de variole du singe ont été diagnostiqués en France. Il y a 10 jours l'OMS déclarait le niveau d'alerte maximal sur cette maladie. Et pourtant, il est compliqué de se faire vacciner. La ville de Marseille ouvre de nouveaux créneaux, dans le quartier Belsunce.
Un vaccin pour lutter contre la dernière épidémie en date, la variole du singe. Le centre de vaccination de Marseille ouvre de nouveaux créneaux, sur rendez-vous à condition d’être éligible.
La Haute Autorité de Santé a déterminé le public éligible à ce vaccin. Ce sont les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, avec des partenaires multiples, les professionnels du sexe et les gens travaillant dans les lieux de consommation de sexe, qui peuvent y prétendre.
En Provence-Alpes-Côte-d’Azur 108 cas ont été recensés. C’est la quatrième région la plus touchée de France. Au niveau national, on comptabilise 1.955 cas.
Dans le centre de la cité phocéenne, les professionnels de la santé assurent être prêts à faire face à cette épidémie. Le centre prévoie entre 80 et 100 vaccinations par semaine. Selon l'évolution de l'épidémie il sera possible d'augmenter leur nombre.
En rouvrant son centre de vaccination, la ville de Marseille anticipe une possible recrudescence des cas.
Selon Michèle Rubirola, première adjointe à la mairie, "on est en alerte et on s'est rendu de suite disponible, pour pouvoir vacciner puisqu'il y a des médecins qui ont annulé leurs vacances pour pouvoir venir vacciner parce que le centre était normalement fermé pendant 15 jours".
L’OMS a classé la variole du singe comme urgence de santé publique de portée internationale.