Emmanuel Macron revient du 26 au 29 juin à Marseille pour le deuxième acte de son plan de soutien à la ville.
Pour la deuxième fois, Emmanuel Macron va consacrer trois jours de son emploi du temps surchargé à Marseille et c'est une nouvelle preuve de son intérêt pour la deuxième ville de France. De son "amour" même, selon le maire de gauche Benoît Payan. Et s'il "ne partage pas un certain nombre de choses" avec le président, il se doit de reconnaître que les deux quadra ont certaines affinités et se comprennent.
"Nous n’avons pas les mêmes options politiques, nous n'avons pas la même inclinaison politique, nous n'avons même pas la même vision quelques fois de ce que doit être la société ou le pays, pour autant, on partage quelque chose de très fort, il y a quelque chose qui nous unit, c'est cette ville", a expliqué le maire de Marseille, invité sur Franceinfo ce samedi 24 juin.
"Ça me donne la liberté de pouvoir le dire, quand ça va pas je peux le dire, je ne lui dois rien, je ne suis pas son affidé, je ne suis pas militant dans son parti, mais j'ai aussi la liberté de dire : cette ville, il l’aime et il l'aime sincèrement".
"Je sais que je peux déstabiliser quelques fois dans mon propre camp en disant ça, mais je ne peux pas lui enlever ça, l'attention qui est portée à cette ville, les efforts qui sont faits dans cette ville que je trouve légitimes, nécessaires restent exceptionnels".
Pour le maire de Marseille, il reste cependant des efforts à poursuivre, notamment dans les domaines de la sécurité et des transports. C'est ce qu'il rappellera très certainement à Emmanuel Macron lors de sa venue à Marseille du lundi 26 au mercredi 28 juin pour le lancement de l’acte II de son plan "Marseille en grand".