Mobilisés pour dénoncer leurs conditions de travail, les urgentistes en grève de l'hôpital de Martigues ont décidé de chanter en choeur leurs revendications sur une reprise du célèbre morceau des restos du coeur. "Aujourd'hui on n'a plus le choix, on va faire grève, on cèdera pas"...
Tous les moyens sont bons pour se faire entendre, même si de leur point de vue, la ministre de la santé Agnès Buzyn fait toujours la sourde oreille.
Une nouvelle fois mobilisés pour dénoncer leurs conditions de travail, les urgentistes de l'hôpital de Martigues ont décidé de chanter en choeur leurs revendications sur une reprise du célèbre morceau des Restos du coeur, écrit par Jean-Jacques Goldman.
A la sortie, rythmique guitare à l'appui, c'est un "Aujourd'hui on n'a plus le choix, on va faire grève, on cèdera pas... Y'en a marre des conditions de travail, vous êtes humains pas du bétail, les insultes et les agressions, aucune considération, plus de moyens, plus d'espérance dans les urgences, les urgences de France".
La chanson des urgentistes en grève de l'hôpital de MartiguesLes urgentistes en grève de l'hôpital de Martigues chantent en choeur leurs revendications et leurs conditions de travail "Aujourd'hui on n'a plus le choix, on va faire grève, on cèdera pas"....
Publiée par France 3 Provence-Alpes sur Vendredi 14 juin 2019
Une large part de ce montant (55 millions) sera consacrée à la généralisation et à la revalorisation d'une prime de 100 euros net mensuels, versée dès juillet "à tous les professionnels des services d'urgence (hors médecins)", a indiqué le ministère.
Cette prime concernera environ "30.000 personnes", a précisé devant la presse la ministre de la Santé, Agnès Buzyn.
Agnès Buzyn a reçu vendredi matin au ministère de la Santé les médecins, infirmiers, syndicats et directeurs hospitaliers pour lancer une "mission nationale" dont le premier rapport est attendu en novembre.
Le conflit a franchi un palier fin mai, lorsque des soignants de Lons-le-Saunier (Jura) ont été réquisitionnés à leurs domiciles pour pallier l'absence de leurs collègues en arrêt maladie.
Depuis, des équipes entières se sont fait porter pâles à Paris et à Bordeaux.
Entamée mi-mars dans un hôpital parisien, après une agression, la grève des services d'urgence a essaimé dans des dizaines d'établissements partout en France.