Agression antisémite à Marseille: le procureur fait le point sur l'auteur des faits

Suite à l'agression d'un enseignant juif ce lundi à Marseille par un adolescent armé qui a revendiqué un geste antisémite, le procureur de la République a tenu une conférence de presse. L'auteur des faits, n'est pas connu des services de renseignements et a revendiqué agir "au nom d'Allah".

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Lors de la conférence de presse, Brice Robin a précisé les points importants du profil de l'auteur de l'agression:

"L'auteur a revendiqué agir "au nom d'Allah" et du groupe Etat islamique."


L'adolescent de nationalité turque et d'origine kurde, qui aura 16 ans la semaine prochaine, a répété "avoir agi au nom de Daech", a dit M. Robin, lors d'une conférence de presse, précisant que cette revendication avait eu lieu au moment de son interpellation et non de l'agression. Pour le procureur, "il s'agit à l'évidence d'une agression à caractère antisémite" avec une "forme de préméditation".

L'adolescent a frappé par derrière l'enseignant juif qui portait une kippa, le blessant à l'épaule et au bras avec une machette qu'il a laissée sur place, avant de s'enfuir, puis d'être arrêté. Il portait également un couteau avec une lame en céramique qu'il destinait "aux policiers qu'il comptait agresser".

"L'auteur n'est pas connu des services de renseignements". 






Il s'agit d'un "bon élève" qui est inconnu des services de justice et de police. La famille de l'adolescent, auteur de l'attaque à la machette contre un enseignant juif, "ignorait tout de sa radicalisation", selon le procureur de la République de Marseille.

Le profil de l'agresseur "semble être celui d'une personne radicalisée via internet".

Si le parquet de Paris ne se saisit pas de l'enquête, le parquet de Marseille demandera "sa mise en examen pour tentative d'assassinat aggravé en raison de l'appartenance religieuse et apologie du terrorisme et son placement en détention provisoire".

Lors de son arrestation, l'adolescent a indiqué aux policiers "qu'il s'armera, dès qu'il sortira, d'armes à feu pour tuer les policiers".

 

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