Depuis quelques semaines des hommes et des femmes d’âges et d’horizons différents consacrent une partie de leur temps aux sans-abri. En dehors du circuit des associations traditionnelles.

Deborah avait un poste au sein du service gestion d’une entreprise du BTP. Depuis la rupture de son contrat, elle a décidé de donner de son temps aux sans abris. Le mercredi, elle part en maraude avec deux ou trois compagnons. Café, couvertures, elle passe des heures aux côtés des sans abris.

Pas besoin de travailler dans le social pour s'occuper des sans-abri, il suffit d’avoir un cœur


explique cette jeune femme révoltée de rencontrer dans la rue des hommes de 70 et même 78 ans condamnés à dormir dehors.
Elle vient de lancer le site internet www.wegive.fr pour récolter des dons et financer ses maraudes.

Il y a aussi Dany, qui ne compte pas ses heures auprès des sans abris. Débordé par les dons, il a lancé un appel pour avoir un local. Du coup, pour donner une existence officielle à ses actions, il a décidé très recemment de monter sa propre association "on se gèle dehors" et a lancé sa page facebook.

Des actions plus militantes

Un autre mouvement, un peu plus militant celui-ci est né après le décès d’un sans abri sur les marches de la mairie des 1/7.
Révoltés par cette mort, ils ont voulu crier leur colère devant les murs de la mairie centrale. C’était vendredi dernier, un mouvement spontané. Avec la volonté d’être reçu, juste expliquer aux élus qu’il y a "beaucoup de locaux vides et beaucoup de personnes dans la rue".
Silence de la ville. Ils ont planté leurs tentes sous le balcon du maire. : virés par la police


Nuit sous l'Ombrière du vieux-port

Ils ont fini la nuit sous l’ombrière puis la police leur a demandé fermement de quitter les lieux au petit matin.
Pierre Alexis, Sébastien et Frédérique étaient sur le Vieux-Port ce soir là.

Il y a des vrais problèmes de santé parmi les sans-abri : lèpre, cancer cirrhose. Ce n’est pas possible de laisser les gens dans cet état dans la rue. Le logement, c’est le début de quelque chose, il y a d’un coté des locaux vides et de l’autre des gens dans la rue… il y a un truc qui ne va pas...



Ils viennent d’ouvrir une page Facebook pour attirer à eux d’autres volontaires, élargir le mouvement... 




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