Une aide-soignante condamnée à un an de prison ferme pour maltraitance de personnes âgées

Une aide-soignante de 44 ans reconnue coupable d'avoir poussé trois personnes âgées à avoir des relations sexuelles entre elles dans une maison de retraite à Marseille a été condamnée mardi à deux ans de prison dont un ferme.

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Le tribunal correctionnel de Marseille l'a également condamnée à une interdiction définitive d'exercer la profession d'aide-soignante.  Ces maltraitances commises en janvier 2010 au sein de la maison de retraite marseillaise Saint-Georges avaient été rapidement dénoncées par l'établissement.

Selon la direction, des retraitées ne jouissant plus de toutes leurs facultés mentales avaient été conduites par l'aide soignante dans la chambre d'un monsieur de 80 ans, celle-ci leur promettant quelques euros ou des cigarettes en contrepartie de relations sexuelles.

Ces agressions étaient commises sous les yeux de l'aide soignante et d'un de ses collègues que le tribunal a relaxé, estimant que "les charges réunies et les imprécisions du témoin principal concernant celui-ci ne permettent pas d'établir avec certitude son rôle effectif".

Des faits dénoncés par une femme de ménage 


Ces faits avaient été dénoncés par une femme de ménage de l'établissement qui avait surpris le manège de l'aide-soignante dans la chambre du vieux monsieur.

L'enquête a démontré qu'une des victimes atteinte de la maladie d'Alzheimer était dans l'incapacité de marcher et n'avait pu qu'être conduite dans la chambre du monsieur.

Les victimes elles-mêmes ont confirmé les agressions subies.  A l'audience, une peine de quatre ans de prison dont deux avec sursis avait été requise contre l'aide soignante, la procureure faisant le constat que "nous sommes là au fond de l'ignoble et dans la vilenie absolue. C'est l'humanité qui disparaît ici".

L'aide soignante et son collègue qualifié par la procureure de "son chien-chien" avaient évoqué un complot dont ils se prétendaient victimes, souhaitant créer une section syndicale dans cet établissement de 170 lits.

Le tribunal a condamné l'aide-soignante à verser 2.000 EUR de dommages et intérêts à l'une des victimes et 5.000 EUR à la maison de retraite pour son  préjudice moral.

L'affaire révélée publiquement avait jeté le discrédit sur l'établissement et fait chuter sa fréquentation.
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